Par Fiacre SALABE
Bangui 19 décembre 2019— (Ndjoni Sango): Un atelier de vulgarisation de la stratégie nationale de la prévention de la radicalisation de l’extrémisme volent (SNPREV) a été organisé ce mercredi dans la salle de conférence de l’hôtel Oubangui à l’intention des responsables des institutions de la place. Une initiative de la Coordination en charge de la SNPREV en partenariat avec le gouvernement sur l’appui technique et financier du fonds des nations unies pour le développement (PNUD).
Une centaine des participants tous représentants des institutions nationales et internationales, de la société civile y compris du secteur privé ont pris part à cet atelier organisé par la coordination en charge de la SNPREV.
L’objectif de cet atelier est de vulgariser le document sur la radicalisation et l’extrémisme violent qui constituent des menaces réelles contre le développement sur l’ensemble du continent dont le pays aussi fait face.
Ce document a été conçu sur neuf piliers dont le système d’alerte précoce, la résilience communautaire, la justice et l’Etat de droit, l’environnement, la communication, la gouvernance et le territoire, la sécurité en passant par l’éducation y compris la coordination et l’intégration.
Selon ledit document, il importe d’identifier les racines et les moteurs profonds qui pourraient conduire les individus et certains groupes à faire usage de la violence extrême afin de diviser la société et assouvir leur agenda.
Quelques éléments entrent en ligne de compte dans le cadre de la prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent en Centrafrique. Le cas des crises à répétition, les déséquilibres du territoire, les différentes mobilités socio-économiques et géographiques, sans oublier la porosité des frontières pour ne citer que ceux-là.
De leur côté, les partenaires financiers disent être prêts à soutenir toute action visant à lutter contre le phénomène la radicalisation et de l’extrémisme violent en République centrafricaine. Selon eux, une étude a été menée sur les causes de la radicalisation et l’extrémisme en Centrafrique et qui révèle que les jeunes sont affectés par la crise, ce qui les pousse à se radicaliser.
« Dans une étude qui est menée, les jeunes centrafricains affirment être trahis, abandonnés et mis de côté par le pouvoir étatique, telle est la raison qui les pousse à se radicaliser», a déclaré la représentante pays du PNUD dans son discours de circonstance.
Tout porte à croire que le gouvernement se doit de tout faire pour prendre en compte dans sa politique d’action, les neuf piliers qui sont contenus dans le document relatif à la stratégie nationale de prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent en Centrafrique.