Par Christie KEZIA
Bangui 27 avril 2020—(Ndjoni Sango) : Le monde entier est bouleversé par le COVID-19 depuis l commencement de cette année 2020. La Centrafrique est du reste dans la lutte contre cette pandémie qui continue de faire rage en Europe, Amérique, Asie et Afrique. Ce n’est un secret de Polichinelle pour personne, la Centrafrique enregistre près d’une vingtaine de cas d’affections. Les autorités, partenaires, filles et fils du pays multiplient des actions pour la lutte contre ce fléau. Dans cette optique, Valery Paterne YANDIA, Centrafricain vivant en France, finance la construction d’une vingtaine de puits dans le 4è arrondissement de Bangui.
Donner de l’eau à la population pour qu’elle lutte contre le COVID-19. Un Centrafricain de la diaspora en France vole au secours de ses parents de Gobongo. Il est en train d’installer des puits d’eau dans certains quartiers du secteur.
Les travaux ont donc commencé il y a quelques mois. Ces puits seront construits dans les 11 quartiers du 4ème2. Lequel secteur concerne plus particulièrement Gobongo dans son entièreté, le plus grand quartier de Bangui situé au nord de la capitale.
En rappel, pendant la saison sèche, la population a de la peine à s’approvisionner en eau potable. La Société de la Distribution d’Eau (SODECA) n’arrive pas à servir l’ensemble du secteur. Un souvenir qui laisse graver en la mémoire du bienfaiteur, ressortissant de Gobongo, qui a souhaité à travers son action, donner de l’eau à la population.
Selon YANDIA, si l’on demande à la population d’observer des gestes barrières afin de contrer le coronavirus, l’eau et indispensable dans cette lutte. Car, poursuit-il, il faut que les populations du 4ème 2 aient suffisamment d’eau pour laver régulièrement leurs mains avec du savon.
Déjà, neuf puits sur 11 sont opérationnels. Paterne YANDIA informe que ces puits, une fois que les travaux seront clos, ils seront baptisés aux noms des anciens de chaque quartier.
Ce geste de soulagement est apprécié à sa juste valeur par certains habitants du 4ème arrondissement de Bangui. Ils demandent, par ailleurs, que cela soit pérennisé par d’autres compatriotes de bonne volonté dans certains quartiers de Bangui ou dans tout le pays, car l’eau potable reste et demeure un souci majeur de la population nationale.
