Par Thomas KOSSI
Bangui 14 mai 2020- (Ndjoni Sango) : Le chef rebelle Ali NDARASSA de l’UPC, maître incontesté de la Ouaka, a tout le temps eu la grande envie de conquérir le Haut-Mbomou. Ses éléments ont, tant bien que mal, fait leur entrée dans la zone, particulièrement Mboki. Ces assassins sont partis de là dans le but de provoquer les militaires réguliers se trouvant dans la ville d’Obo. Les informations que nous détenons, font allusion à une brouille qui auraient fait confronter les deux groupes armés.
Mboki se trouve à quelque 75km de la ville d’Obo. Quittant cette bidonville, les rebelles ont eu la veine de vouloir faire un tour jusqu’à cette dernière ville. Mais à 12 km de là, les arrivants ont préféré dépêcher un garnement qu’ils ont rencontré pour lui demander de courir dire aux FACA de venir les retrouver là où ils se trouvent. Entre temps, ils auraient donné un paquet de cigarettes à l’émissaire à fumer.
Les militaires de Centrafrique sont partis sans en souffler mot aux soldats de la paix basés dans la préfecture. Cette stratégie a ouvert la voie aux nôtres de prendre leurs ennemis à contre-courant pour leur faire la fête qu’ils attendaient de tout leur cœur. Vu qu’ils auront compris que les protecteurs du peuple suffisamment martyrisé sont faibles en matière d’armement, en tenant compte de leurs premières attaques dans le pays.
Quelle est la radio au monde qui n’aura point parlé de leur terrorisme extravagant tant ils étaient décidés à ravir le pouvoir de l’Etat centrafricain ? Pour peu qu’ils aient raflé les armes que les soldats d’alors leur abandonnèrent, ils étaient les dieux inimaginellement incomparables pour un peuple n’ayant jamais aimé la guerre.
Les combats ont duré le temps qu’il a fallu. De part et d’autre, les valeurs militaires ont fait leur éclat quant à ceux qui les ont appris formellement. Considérant les techniques et tactiques des chiens de guerre, un combat qui fait parler les armes, ne cessent pas sans des corps, tués et blessés, ne soient relevés ou emportés.
Les FACA qui se défendaient parce qu’ils étaient appelés au combat, ont certainement fait savoir le soin et les pratiques de ce qu’ils ont appris sur les différents terrains de prouesses de métier d’armes.
Les informations situent sur la valeur de ceux que les formateurs russes ont drainés sur les voies de la guerre moderne. Ils n’auraient pas laissé le temps libre à ces petits batailleurs de guerre de conflit personnel, de continuer à vouloir rattraper ce qui revient à un grand monde.
Mais si Ali NDARASSA est bel et bien signataire de l’Accord de Paix de Bangui, que lui prend la tête de vouloir chercher à se mettre en l’intercalaire de quelqu’un qui le tolère tant ? Tant pis pour lui, si un autre s’enrage pour lui foutre les balles dans les jambes ! L’Histoire étant très bête, un de ces jours grandioses, le retournement de situation fera voir comment le soleil tourne devant la terre.