Par Erick NGABA
Bangui 3 juin 2020—(Ndjoni Sango) : L’ensemble de la communauté internationale table sur la tenue effective des élections présidentielle et législative en République centrafricaine, dans le délai constitutionnel. Elle conteste l’idée d’une transition politique en Centrafrique souhaitée par une frange de l’opposition centrafricaine.
« Aucune forme de transition n’est envisageable », c’est la substance de ce qu’a déclaré mercredi dernier lors d’une conférence de presse à Bangui, Vladimir Montéiro, porte-parole de la Minusca qui a rapporté l’avis de la communauté internationale.
Face à la pandémie de Covid-19, la tenue des élections dans le délai prévu au 27 décembre 2020 en République centrafricaine, continue d’alimenter le débat politique. La classe politique centrafricaine reste divisée sur ce processus.
Les avis divergent, alors que les organes en charge d’organiser les élections poursuivent le processus.
Chacun donne son avis. Il y a des pour et des contre la tenue de ces scrutins dans le respect du délai fixé par la loi.
A cet effet, la communauté internationale qui appuie le processus reste ferme. Elle écarte toute idée d’une quelconque transition émise par une partie de l’opposition, notamment les partis politiques qui se sont constitués dans la plateforme COD-2020.
Il s’agit, entre autres, de l’URCA d’Anicet Dologuelé, du Chemin de l’’espérance de Karim Meckassoua, de CRPR de Nicolas Tiangaye, de KNK de François Bozizé, et du parti Kelemba de Simplice Zingas.
Pour la communauté internationale qui envoie un message de fermeté à la classe politique centrafricaine, les élections doivent se tenir dans le délai prévu.
Cette position est formulée par la MINUSCA qui réitère l’engagement de la communauté internationale pour la tenue des élections dans le délai constitutionnel et qui plaide pour un dialogue politique et un dialogue électoral inclusifs. Par ce que pour elle, « Aucune forme de transition n’est envisageable ».