Par Thomas KOSSI
Bangui 6 juin 2020— (Ndjoni Sango) : Pour peu que l’on se serve de la réflexion de la masse qui laisse dire : « Qui tue par l’épée mourra par l’épée ». Aujourd’hui, l’Amérique du nord et plus précisément les Etats-Unis de Donald TRUMP, devient une cible dans la tuerie d’un fils d’esclave. Un Américain de peau noire qui n’aura pas été inutile dans son pays natal. Malheureusement, un pied blanc l’a renvoyé au-delà. Que dit le continent africain devant une escalade de méprise de droits de l’homme ?
La pensée qui anime l’écriture d’un tel papier, renvoie à un ras le bol qui anime le Négro-africain quant à la méconnaissance de l’Unité Africaine. Et pourtant, il y a de cela quelques jours seulement, la Journée de l’Afrique a été célébrée. Fort curieusement, un Blanc Américain vient de planquer son genou sur la poitrine d’un Afro Américain pendant près de 08mn 46 secondes.
En tant que mortel pour un Noir de cette trempe, l’homme trouva la mort indéniable. Sans gêne aucune, le Blanc a tranquillement gardé sa position jusqu’à ce la fin intervienne. Un animal mal chéri devait connaître cette page qui défraie la chronique nationale et internationale à l’époque de la misère planétaire qui ne rate personne en ces moments.
Et l’Afrique se tait. Elle se tait parce qu’elle a honte. Honte d’elle-même, honte de ses agissements internes.
Tous ceux qui de jour comme de nuit, clament comme des hyènes parce que sachant lire et écrire, ont perdu du coup leur langue. En Europe, des spécialistes des Etats –Unis se seraient dressés pour gloser sur ce que, en général, les âmes qualifient de scandale.
Mais alors, les intellos négro-africains ou intellectuels ayant traversé les superbes universités dans le ciel et sur la terre, donnent l’impression de rentrer sous la terre pour se cacher et faire oublier leurs fadaises.
Et pourtant, que sont devenues les sciences extraordinaires dont ils se seraient abimés chez les maîtres d’antan ?
Parce qu’il est sans conteste que leur savoir ne vaut absolument rien du tout sans qu’ils n’oseront point à se prononcer sur leur liberté bafouée, sabotée, piétinée… par un sale pied de Mauvais Blanc, ESCLAVAGISTE sans pareil.
Mais déjà, les Noirs, Africains et leurs apparentés ont à savoir que le RACISME dont ils se nourrissent dans leur environnement immédiat, est une pourriture qu’ils développent sans cesse ainsi que leur descendance pour sa substance sempiternelle.
Le dernier mouvement dont l’Afrique du Sud s’était rendu une vedette continentale voire universelle, en décimant des frères, compatriotes, partenaires, convie chaque Africaine et Africain à se demander que faire exactement dans ce cas semblable.
Si nous mourons sous la botte des inconnus et puis, si nous venons à mourir sous nos propres bottes, qu’en penser logiquement ?
Le racisme a le sale visage du Diable. Or, personne ne peut tolérer que le mal ne cohabite avec les humains. C’est pourquoi, en Amérique du Nord comme en Afrique, notre continent de véritable paix, il y a à faire abstraction de rejeter l’humain que Dieu a affirmé l’avoir créé à son image. Aimons-nous les uns les autres…