Par Erick NGABA
Bangui 5 juillet 2020—(Ndjoni Sango) : En se basant sur les dernières opérations résultant des succès contre les groupes armés, des esprits malins, manipulateurs et ennemis de la paix en RCA, tentent de nuire à la réputation des Forces armées centrafricaines (FACA). L’on constate avec beaucoup de regret une campagne de diabolisation sur les réseaux sociaux contre les FACA, juste à l’approche de la levée de l’embargo sur les armes tant exigée par le peuple centrafricain.
Le succès remporté par les FACA lors des attaques des groupes armés, n’a pas plus aux ennemis de la paix en République centrafricaine. Ceux-là ont toujours des projets machiavéliques pour torpiller les efforts en faveur de la paix.
C’est ce que l’on constate ces derniers, des instigateurs des violences, de l’instabilité en République centrafricaine qui prétendent aider les autorités du pays à rétablir la paix tournent leurs vestes pour manipuler.
Des réseaux de sabotages sont activés, notamment sur les réseaux sociaux pour prouver aux yeux du monde entier que les FACA seraient capables de commettre des bavures, alors qu’il n’en est faux.
On présente des images atroces des peuls jonchant le sol d’un autre pays pour attribuer aux éléments des FACA ayant défendu la population de Boccaranga contre les agressions des éléments rebelles de 3R au nord-ouest de la RCA.
Des corps sans vies des femmes hommes et enfants jonchent le sol, la brousse. Ce sont-là ces images macabres que les esprits malins ont fait circuler sur les réseaux sociaux. Les commentaires rangés sur les réseaux sociaux notamment Facebook, Whatsapp et certains pages officielles des médias centrafricains, font croire que les FACA auraient perpétré des crimes contre les civils peuls à Bocaranga, une ville nord-ouest de la RCA.
Pourquoi cette campagne de diabolisation contre les FACA qui défendent les populations depuis leurs redéploiements dans plusieurs régions de la RCA ?
Justement, il y a plusieurs raisons. D’abord, le Conseil de Sécurité de l’ONU doit analyser en septembre prochain la levée totale de l’embargo sur les armes à destination de la République centrafricaine.
Cet embargo qui a été imposé depuis 2013 suite à la prise du pouvoir par la coalition rebelle Seleka le 24 mars de la même année, disons-le, pèse négativement sur l’armée nationale, au détriment des groupes rebelles qui ne cessent de se ravitailler en armes à ciel ouvert.
Ensuite, l’opérationnalisation et la montée en puissance des FACA étouffent le sens de la présence des forces internationales dans le pays, notamment les casques bleus de la Minusca. La présence de la Minusca sera vaine et injustifiée lorsque les FACA sont véritablement opérationnelles. Il faut, donc, toutes les théories de complot pour barrer la route à cette montée en puissance des FACA.
Déjà, le redéploiement des FACA dans certaines localités de la RCA y a permis le retour de la stabilité, de la cohésion sociale et la reprise des activités économiques et administratives. Les villes de Paoua, Bangassou, Birao, OBO, Ndelé, Bouar, Kaga-Bandoro, Bria, entre autres sont l’exemple de succès de ce redéploiement.
Voyant venir les FACA, dont la réputation n’est à démontrer, les ennemis de la paix en RCA voient les intérêts menacés. C’est pourquoi, ils n’existent pas à utiliser tout ce qui est à leur possibilité pour nuire aux FACA.
Les réseaux sociaux, il ne faut pas perdre de vue, sont devenues des redoutables armes de guerre pour détruire massivement. Les Centrafricains, par patriotisme, doivent veiller au grain. Car, après tout, les FACA demeurent le symbole de la nation centrafricaine.
Le gouvernement centrafricain a ainsi, l’intérêt à mettre en place tous les moyens possibles, afin de venir au bout de cette guerre lancée contre l’image des FACA.