RCA: le président du parlement appelle aux actions robustes contre les agitations des rebelles

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Le Président de l’Assemblée nationale, Moussa Laurent GON BABA @photo Cyrille Yapendé

Par Cyrille YAPENDE

Bangui 15 juillet 2020—(Ndjoni Sango) : La situation sécuritaire reste un sujet de préoccupation majeure. Le Président de l’Assemblée nationale, Moussa Laurent GON BABA propose à ce que le gouvernement, les FACA et la MINUSCA n’auront pas d’autre choix que d’user des moyens robustes dont ils disposent, pour répondre aux ENNEMIS de la paix, en cas de provocation. Une préoccupation exprimée par le PAN le jeudi 9 juillet 2020, dans son discours de la cérémonie de clôture de la 2ème session extraordinaire de l’Assemblée nationale.

La recrudescence des violences dans le Nord-ouest de la République centrafricaine avec les attaques ciblées des combattants des 3R contre les FACA et les agents de l’Etat dans cette zone où tous les indicateurs sont en rouge, continue de susciter des vives réactions dans la classe politique centrafricaine.

A cet égard, Moussa Laurent GON BABA, avant d’amorcer le vif de son discours dans un premier temps en présence du Chef de gouvernement et certains membres de son gouvernement, a appelé les groupes armés à entendre le langage de la raison. Ils doivent mettre fin aux exactions qu’ils font subir à la population civile et aux provocations contre les agents de l’Etat.

Selon le PAN, suite au cas récent de Bocaranga dans l’Ouham-Pendé où les FACA et la MINUSCA ont dû réagir face aux attaques du groupe de SIDIKI, en est un témoignage éloquent.

«En ce temps où tous les efforts sont concentrés sur la réussite des élections de 2020-2021, le gouvernement, les FACA et la MINUSCA n’auront pas d’autre choix que d’user des moyens robustes dont ils disposent, pour répondre aux ennemis de la paix, en cas de provocation », a-t-il exigé dans son discours.

C’est en cela que le Président du parlement de la 6ème législature encourage l’exécutif, les Forces Armées Centrafricaines (FACA) et celles de l’ONU, en ne ménager aucun effort pour créer les conditions de sécurité. Elles peuvent assurer une vie paisible à la population locale et une libre circulation aux agents électoraux, aux médias et organismes de suivi du processus électoral, dans les zones sous contrôle des groupes armés.

En parlant de cette reprise des violences armées dans l’arrière-pays, l’élu de la nation pense notamment aux préfectures de l’Ouham-Pendé, de la Nana-Mambéré, de la Nana-Gribizi, de la Ouaka, de la Basse-Kotto, de la Haute-Kotto, du Haut-Mbomou, de la Vakaga et du Bamingui-Bangoran.

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