Par Marly PALA
Bangui 1er Août 2020—(Ndjoni Sango) : La plateforme des organisations de la société civile centrafricaine pour la gestion durable des ressources naturelles et de l’environnement, entend redynamiser son groupe de travail des observateurs indépendants afin de réfléchir sur les résultats de l’analyse de ces derniers. Cette idée a ressorti lors d’un moment d’échanges tenu du 27 au 28 juillet dans la salle de conférence du Conseil Economique et Social à Bangui.
La Républicaine Centrafricaine est un pays riche en ressources naturelles et une potentialité de verdure. Mais depuis très longtemps, ces matières qui représentent un atout pour le pays diminuent peu à peu, à cause de l’exploitation par voie illégale, l’utilisation abusive de ces substances mais aussi le non-respect du code forestier.
C’est dans cet ordre d’idée que cette plateforme créée pour réglementer ce secteur de l’environnement a mis en place cet observatoire indépendant mandaté, afin de rendre efficace et dynamique le groupe de travail à travers cet atelier.
A en croire Parfait Désiré Zoga, coordonnateur de la plateforme GDRNE, l’objectif est de redynamiser le groupe de travail et de réfléchir sur les résultats de l’analyse et des recommandations.
« Notre objectif est de passer en revue, les difficultés et les avancées du groupe de travail, présenter et échanger sur les résultats de l’analyse de suivi des recommandations, prendre position devant la non prise en compte des recommandations issues des missions de l’observation indépendante mandatée et de redynamiser le groupe. Ce qui a été fait comme prévu », a-t-il précisé.
La République Centrafricaine, à l’instar des autres pays du Bassin du Congo, a pris des engagements en faveur d’une bonne gouvernance des ressources naturelles et de l’environnement. Les réformes nécessaires pour la mise en œuvre de ces engagements sont en cours et sont accompagnées des mesures et actions diverses.
La contribution de la société civile au succès de ces initiatives est primordiale afin de permettre aux communautés locales et peuple autochtone, de gérer durablement leurs ressources dont ils dépendent et d’en jouir pleinement.
Cette rencontre de ladite plateforme intervient alors que plusieurs espaces verts et produits naturels de Centrafrique ont été exploités anarchiquement par certains dignitaires mêmes du pays. Ce qui est non conforme aux textes qui régissent la réglementation d’usage de ces ressources naturelles.
