RCA: mais jusqu’à quand les Centrafricains seront unis comme l’a prôné B.Boganda?

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Monument à Bangui de Barthélémy Boganda, père de l'indépendance de la République centrafricaine

Par Thomas KOSSI

Bangui 4 Août 2020—(Ndjoni Sango) : Une notion fort recommandable que BOGANDA a trouvée en son temps, se résume par UNITE. Et en philosophe prononcé, il insinua dans la devise de la République centrafricaine cette option à laquelle il croyait, tant la mort surprise n’allait pas lui faire la fête misérable. Mais en réalité, que revêt cette idéologie qui semble faire périr sa création ?

La République centrafricaine vit ses jours de haute tristesse. La mort qui méritait que l’on s’attache à la vaincre comme il faut, sème le grand chao dans les 623.000 km2. Partout, des milliers de cadavres de filles, enfants et hommes, purs sangs nationaux, gigotent dans les marais, rivières et cours d’eau circulant dans la zone.

Ils  font pleurer des cœurs peu durs aux malheurs dont les victimes n’ont à jamais demandé son existence dans les parages. Tant, cette destinée vaut à la restitution d’un père aussi solide que le religieux fils de la Lobaye , ce que l’univers condamne farouchement  sans lever autant  plus haut,  le petit doigt.

Le périlleux cataclysme que ressent la RCA, n’est autre chose que de grands problèmes dont les parties prenantes ne sont que les commerces que des pays enfantillant la SELEKA  se donnaient la main pour sa viabilité effective.

Les Iraniens n’ont pas hésité un seul moment pour remplir le pays de leurs marchandises combien nuisibles devant préparer le champ de guerre que leurs poulains ont choisie  pour décapiter un régime, une Nation en gestation et un monde courant à l’épanouissement général.

Combien en ce temps-là, les autochtones capables de bénéficier des produits hors de la norme in centrique ne se sont pas bousculés pour avoir chez eux  ce qui venait d’une oasis meurtrière ? Des éléments ménagers qui allaient moderniser les maisons des survivants après leurs sordides campagnes meurtrières.

Eh oui, le sort des Oubanguiens ou Centrafricains devenait le jouet des étrangers qui pensaient aux richesses de ce sol et sous-sol de cette partie vitale appartenant au Créateur unique.

Créateur de ces mêmes assassins, meurtriers et dispensateurs ou saboteurs du monde. Vu qu’un Livre Saint de leur côté dit bel et bien : « Ayez de l’Amour entre vous », ce qui sous-tend que celui que vous  abattez comme un mouton, n’est autre que c’est votre corps même auquel vous portez un fil d’épée ?

Mais avant que ces choses ne se produisent, ces donneurs de mort se sont  concertés au préalable. S’étant entendus sur tous les plans devant être mis en ligne, tous les petits points ont été ficelés. Et lorsqu’un ok convergeait sur le combat et la guerre à mettre au plan, le oui consensuel a retenti et les tohu-bohus ont éclaté en Centrafrique.

Les aborigènes de Bangui et ses provinces en ces temps-là, que faisaient-ils pour parer à tout vent in soupçonneux devant les surprendre un matin ? Comme on le dit et le redit à tout vent, cette  population ne débat point dans la mesure de renvoyer un danger possible. Parce que, si le président BOGANDA a jugé utile de percevoir l’UNITE comme matrice de la société, il avait la majestueuse intelligence de préparer l’avenir de sa création comme force refuge.

La notion, si elle ne tient pas, brise l’élan de faire vie ensemble et maintient une homogénéité solide. Les expatriés reçus et évoluant chez nous, sont unanimes dans leur agissement si bien que les Banguissois et provinciaux de naissance de ce pays, ne peuvent que penser s’en aller un jour. Très loin de chez eux. Mais où ?

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