RCA: le couvre-feu instauré par le gouvernement sauve le peuple des déraillements

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Centrafrique-police-Ndjoni-Sango
Une patrouille de la police centrafricaine

Par Thomas KOSSI

Bangui 11 janvier 2021—(Ndjoni Sango) : Peut-être que le couvre-feu vient de tomber avec un léger retard, nombre de concitoyens l’accueillent avec chaleur. Il arrive au moment où la peur règne dans le pays si l’on s’en tient à l’atmosphère que l’on remarque çà et là. C’est pourquoi, son application effective rejoindrait-elle l’idée maîtresse qui aura concouru à sa mise en chantier ?

La démolition des biens et structures de l’Etat et des particuliers impacte terriblement sur le moral des bâtisseurs. Ce que l’on aura construit en cinq sinon dix ans voire plus, se détruit en une fraction de secondes.

N’est-ce pas que cette déontologie de casse nationale, garde une répercussion dans la tête des gens qui veulent sortir la maison de l’insalubre, de la misère et de l’indigence sans faille ? Revoyons l’histoire.

Tant, si tous les évènements militaro-politiques qui ont secoué une République comme la nôtre, le bilan de la destruction de ceci et cela, dépasse un milliard de fois ceux qui ont muri le sort de ce que l’on déplore.

Alors que dans d’autres zones de combat de même type, des hommes sont morts mais leurs bonheurs terrestres demeurent après eux. Et bien de leurs proches, connaissances et amis, les reconnaissent à travers cet outil qu’ils ont eu la sagesse de planter comme petit dieu de la terre.

Le bilan évoqué tout à l’heure, fait penser aux désordres que le pays ne peut qu’en être trop noble. Illusion !  Que peut-on dire des structures scolaires, des centres de santé et hospitalier, des bureaux administratifs et particuliers, de quoi que cela que la fougue des humains poussés par la haine de l’envie surhumaine, causent, déboussolent,  pour signifier l’ardeur de leur cœur sombre et triste ?

C’est le cœur centrafricain typique dont les aléas des choses de la terre sapent et attirent pour créer la haine la plus odieuse que l’on ne trouve nulle part ailleurs.

Cette hargne qui guide l’âme nationale, comment réussirons-nous à l’apaiser sinon l’éliminer de notre rang, afin que la joie de vivre ensemble enrobe la communauté gérée par le fondateur depuis les siècles déjà écoulés ?

Admettons ce décret présidentiel qui ferait éviter bien de regrets aux artisans de la mort si les tueurs ne sont pas isolés de nous tous.

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