RCA, le berceau de l’éternelle vase d’aventuriers politiques en Afrique ?

L’on semble comprendre plutôt que ce nombre augmente en chiffre exponentiel, plus que le pays avance en démocratie. Que penser d’un tel phénomène ?

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Centrafrique-Bangui-Ndjoni-Sango
Une vue partielle de la ville de Bangui

Par Thomas KOSSI

Bangui 11 janvier 2021—(Ndjoni Sango): Depuis le 13 août 1960 jusqu’à la date actuelle, un chiffre exact que les politiciens ou les bâtisseurs de l’empire pourraient, en ce qui concerne cette frange de malheureux concitoyens de cette espèce fournir pour la compréhension du mortel, demeure un jeu de pingpong. L’on semble comprendre plutôt que ce nombre augmente en chiffre exponentiel, plus que le pays avance en démocratie. Que penser d’un tel phénomène ?

« 30.000 réfugiés centrafricains en RDC depuis les débuts des élections ». La RCA jouit de son indépendance depuis une soixantaine d’années. Les mécontentements de la population dans son genre divers, ont secoué cette entité de temps à autre.

Les plus marquants ont fait parler d’eux, les brefs n’ont pas, non plus, échappé à la connaissance de la planète. Dommage que le Centrafricain qui est très loin du Sénégalais, Camerounais, Malien, et autres nationalités qui traversent le monde dans tout le sens, celui-là fuit le plus souvent son terroir, dans les zones pas loin de chez lui.

Et comme on le dit publiquement chez nous que Dieu aime beaucoup le pays, les errements qui taraudent le citoyen sont très rapidement pris par les bienfaiteurs et garants qui se battent avec force pognons, devant essayer de barrer la route au mal. Ils réussissent tant bien que mal mais, rapidement, le mal reprend.

C’est pourquoi, rien ne doit nous étonner que la République centrafricaine bénéficie de cette appellation sombre et légendaire de « Pays aux difficiles risques répétés ».

Tant, la communauté internationale, les voisins immédiats, les hommes de bonne volonté, tous ces esprits généreux mais bandits en son heure, perdent la pédale pour se remettre en charge. Comme on le dit bien, « la vie est étrange en ce qui concerne le Centrafrique ».

Mais que dire en vérité ? Parce que les uns ont la volonté de bien gagner leur vie pour leur progéniture dont l’avenir dans le pays leur pèse sur le cœur de colonialistes attardés.

Mais que dire de plus, sinon comme cela devient un dicton dans l’espèce, « Faisons avec ». Il sera très prodigieux comme aux Etats Unis, de déclarer la faiblesse de la démocratie d’une part et de chanter sa gloire car elle mérite de se mouvoir pour être réellement viable, existentielle d’autre part.

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