Par Kizer MAIDOU
Bangui 23 Janvier 2021—(Ndjoni Sango) : Quelques jours après la validation de la réélection du professeur Faustin archange Touadera par la cour constitutionnelle, le bureau politique du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), prend acte de la décision de la cour constitutionnelle et rend caduc l’accord politique électoral signé avec Faustin Archange Touadera. Position exprimée vendredi le 22 janvier 2021 dans un point de presse avec les professionnels des médias à Bangui.
C’est après un constat fait par le bureau exécutif que la direction nationale du mouvement pour la libération du peuple centrafricain, s’est prononcé sur la décision de la Cour constitutionnelle relative à la validation de la réélection au 1èr tour de Faustin Archange Touadera à la magistrature suprême.
Dans cette déclaration, lue par Bernard DILLAH, Directeur national de campagne du MLPC, le bureau exécutif prend acte de la décision de la Cour constitutionnelle malgré de nombreuses irrégularités relevées et des conditions chaotiques constatées qui ôtent toute crédibilité à ces élections.
Cependant, à l’issue de l’accord politique signé le 06 février 2016 avec Faustin Archange Touadera, candidat indépendant à l’époque, le bureau politique du MLPC fait le constat que la réélection de Faustin Archange Touadera rend caduc l’ancien accord politique électoral signé entre le MLPC et l’actuel président du mouvement Cœurs unis (MCU).
Par conséquent, le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain condamne toutes les exactions commises contre toutes les populations civiles innocentes dans le pays. Aussi bien l’usurpation du pouvoir par les armes mais également l’usurpation du pouvoir par les fraudes électorales.
Par ailleurs, le bureau exécutif propose l’annulation du premier tour des élections législatives et la subordination de sa reprise au rétablissement d’un seuil de sécurité acceptable permettant aux inscrits sur la liste électorale d’aller choisir librement leurs représentants au Palais du peuple.
Un organisation manipulée de la sinistre francafrique de moins dans le cercle de Touad.
Le président FAT doit compter sur la population et non sur les accords politiques qu’il a signe avec certains présidents des bureaux politiques qui ont amené les Séléka pour détruire le pays. Aujourd’hui le MLPC a parlé des fraudes électorales mais le deuxième mandat du président PATASSE à époque président du MLPC c’est pas des fraudes électorales ? Nous sommes pas des moutons. La cour constitutionnelle a confirmée la victoire du président s’il y’a fraudes la cour aura annulé mais c’est pas le cas.