Par Erick NGABA
Bangui 31 janvier 2021— (Ndjoni Sango) : Annoncé en cours d’un sommet extraordinaire en novembre dernier à Libreville et confirmé par ses émissaires en décembre à Bangui, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) devrait nommer un médiateur de la crise en Centrafrique. Mais depuis lors, la nomination de ce médiateur pose problème, car le président centrafricain réélu Faustin Archangé Touadera pose ses conditions.
Un médiateur devrait être désigné par les dirigeants des pays de la sous-région de l’Afrique centrale, pour aider à résoudre la crise politique et sécuritaire en République centrafricaine. Cet émissaire diplomatique n’est encore désigné depuis l’annonce en novembre dernier au cours du sommet de la CEEAC.
Qu’est-ce qui se passe ? Le président de la République centrafricaine a posé ses conditions préalables à la nomination du médiateur. Connaissant la versatilité de ses homologues les plus proches, le président Faustin Archangé Touadera, refuse que le médiateur ne soit issu des pays de la CEMAC.
Selon certaines indiscrétions, le président centrafricain soupçonne les chefs d’Etats de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) de connivence avec ceux qui déstabilisent les institutions républicaines en Centrafrique.
Parlant des dirigeants des pays de la CEMAC, les autorités de Bangui indexent les autorités tchadiennes et congolaises de Brazzaville d’impartialité et de complicité dans ce qui se passe en RCA.
A chaque rébellion et tentative de déstabilisation de la RCA, des soupçons impliquent le Tchad et le Congo-Brazzaville.
Bravo Touad!