Par Marly Pala
Bangui 8 février 2021—(NdjoniSango) : En vue de promouvoir le retour définitif de la paix et la stabilité en Centrafrique de façon durable, le président de la République, Faustin Archange Touadera compte engager un dialogue républicain avec l’opposition démocratique et les forces vives de la nation pour un développement socio-économique du pays.
Depuis les récentes crises post-électorales qui ont secoué la République centrafricaine, perturbant ainsi le processus électoral dans certaines parties du pays, la Coalition de l’Opposition Démocratique (COD-2020), regroupant plusieurs partis d’opposition exigent une concertation.
Mais ceci tarde à cause des hostilités grandissantes des groupes armés sur plusieurs parties de la Centrafrique, voire la capitale.
Mais pour éviter un éventuel prolongement de la crise et mettre fin aux exactions des rebelles, le Chef de l’Etat, dans le cadre de son nouveau quinquennat, compte engager un dialogue républicain avec les forces vives de la nation.
«Je réaffirme ma disponibilité à engager un dialogue républicain avec l’opposition démocratique et toutes les forces vives de la Nation, pour sortir notre pays de cette crise interminable qui plombe le développement socio-économique. Ce n’est pas un signe de faiblesse, loin s’en faut ! Mais c’est parce que je suis résolu à construire une nouvelle République, débarrassée de la haine, de la méchanceté, d’esprit de vengeance, d’égoïsme, de tribalisme, de violences aveugles, de la mal gouvernance, un pays où chaque citoyen retrouve réellement sa place et la joie de vivre. Je vous y engage, mes chers Compatriotes. Je vous invite à regarder au-delà des difficultés d’aujourd’hui vers un avenir meilleur fait de paix, de sécurité et de prospérité », a déclaré le Professeur Faustin Archange Touadera dans son discours de la deuxième commémoration de l’accord de paix le 6 février à Bangui.
Il a par ailleurs ajouté qu’il réaffirme son ferme engagement et son indéfectible attachement à la poursuite de la mise en œuvre de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation du 6 février 2019. Car dans le contexte actuel du pays, cet Accord reste et demeure la seule voie qui mènera vers un avenir prospère.
Le pays ne doit pas revenir en arrière poursuit-il, à cause des agissements criminels de certains signataires de l’Accord de paix, désormais membres de la rébellion CPC.
Cet engagement de dialoguer avec l’opposition démocratique et les forces vives de la nation vient après que certains groupes armés issus de la CPC exigent une concertation avec le gouvernement alors cette coalition est bourrée des mercenaires étrangers qui sévissent en République centrafricaine.