Par Leïla MBONGUI
Bangui 22 février 2021—(Ndjoni Sango) : La position du gouvernement centrafricain est clair sur l’idée d’un dialogue avec la CPC. Les autorités légitimes de Bangui n’envisagent pas un autre accord fautif de paix avec les leaders de groupes armés qui n’ont pas réussi à tenir leurs engagements pris dans l’accord du 6 février 2019.
La seule solution à la situation, comme dit Conseiller spécial du président Touadera en matière de sécurité, Valery Zakharov, pour les terroristes est d’arrêter leurs leaders et de les remettre à la justice.
Selon les dernières infos, le président Angolais Gilberto Da Piedade Verissimo, président de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) multiplie les rencontres avec les représentants de la CPC depuis le début février.
Notamment, la délégation régionale s’est entretenue avec Abakar Sabone, porte-parole de la CPC (qui est sous un mandat d’arrêt dans lequel il est accusé « d’incitation à la désobéissance et au refus de payer l’impôt »), ainsi que Jean-Francis Bozizé et Maxime Mokom.
Le dialogue avec les rebelles initié par le président de la CEEAC n’est pas effectif alors que François Bozizé est considéré comme un criminel international et la Coalition perd ses positions face aux contre-offensives lancées par le gouvernement et ses alliés russes et rwandais.
L’armée centrafricaine soutenue par le peuple centrafricain est aujourd’hui capable de chasser tous les criminels. D’après le Conseiller du Président centrafricain sur les questions de sécurité, Valery Zakharov, la seule solution pour les rebelles est: « menotter leurs leaders et les remettre aux Forces de l’ordre ».
Le gouvernement légitime plus que jamais a besoin de l’appui des institutions régionales. Le contrôle de frontières et le trafic d’armes : ce qui semble être une faisable pour les pays voisins. Un geste qui pourrait beaucoup aider dans la résolution de la situation en Centrafrique.