RCA: la prime financière, mortelle dissuasion dans la gouvernance?

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Centrafrique-Bangui-Ndjoni-Sango
Vue partielle de la ville de Bangui

Par Thomas KOSSI

Bangui 2 mars 2021—(Ndjoni Sango) : « D’où viens-tu argent, pour déstabiliser les foyers  en République centrafricaine ? », se pose-t-on ces questions de jeu de football. Après les foyers familiaux, le super sommet de la chose publique est profondément atteint. Que deviendrons-nous dans cette descente en enfer ?

La problématique que la République peut relever, provient du fait que l’argent crée l’éternel casse-cou dans la politique nationale. Tout le monde qui a la gueule dans le biscuit de la caisse de l’Etat, pour une fois qu’il en est privé, provoque ce que l’on déplore partout sur la planète.

Le pays, cet ilot que chacun préserve comme la prunelle de ses yeux, une fois en perte de sa possession, l’on devient un buffle blessé. Qui aura déjà vu cette bête en sang sur le corps ? Il devient irrépressible. Et tant pis pour la circonstance à relever.

C’est le cas de la RCA en ces moments où le monde est là pour séparer ceux y sont accessibles. Mais  qui est prêt à l’accepter ?

Il est difficile aux protagonistes de se lâcher. Le monde n’est pas disposé à vouloir ce que la société souhaite au maximum.

On l’accepte lorsque l’on sait que la situation se veut contre ballant tant la faiblesse fait partie du contexte. Parce qu’un homme faible est un cadavre en devenir. Et comme personne ne peut atteindre cet objectif, on fait semblant de tenir le cou, quelle qu’en soit la boîte à tenir.

La volonté selon  laquelle le combat qui se mène dans le pays, nous pousse à reconnaître que la dissuasion est plus qu’animale dans le rang centrafricain. Parce qu’hier, l’on aura savouré à la bonne graine d’un règne, l’on ne veut plus s’en tirer quand le monde tel qu’il est, pense à vous en écarter. Et pourtant, c’est la logique de la logique-mère. L’on va loin si la volonté de l’univers le pense ainsi. Personne dans le cas ne peut souffrir de vouloir ce que le cœur n’admet point.

Tant,  des administrations à la charge de veiller au bon grain, se multiplie pour faire les choses comme il va. Et la Cour constitutionnelle s’y emploie dans le bon ou le mauvais sens. Mais dans le dernier cas, la vilenie de l’homme charnier devient absolument intolérable. N’est-ce pas le cas en notre zone républicaine ?

A la lumière de ce que la volonté incarne, ne pas se faire candidat à la présidentielle, motive à créer le bal de la mort pour les Centrafricains qui pensent autrement que soi-même. Le monde entier se met dans le fil de tous ceux qui veulent provoquer la fin subite des filles et fils de ce « berceau des Bantou ». Mourons dans la PAIX, alors !!

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