Par Thomas KOSSI
Bangui 15 mars 2021-(Ndjoni Sango) : Que dire des élections qui viennent d’avoir lieu en République centrafricaine ? Le 27 décembre 2020, l’engouement pour le vote était extrême. L’on s’opposait aux échéances alors. Le 14 mars 2021, d’autres séances se tiennent cependant. Les gens viennent à coup de goutte d’eau. Que se passe-t-il ?
Le Centrafricain n’est pas bête comme on a l’habitude de penser. Cela semble devenir un idiome de nos jours, tant on laisse couler que le Fils de cette entité raisonne moins. Cela veut dire qu’il pense également moins. Loin de croire par ailleurs, que les Enfants à savoir, militantes et militants à une certaine époque, venaient « pour manger ».
Les salles des Congrès ne cessaient de se remplir de ceux qui croyaient ou ne voyaient pas de peine à ce qui s’arrangeait. Où allait-on ? Que cherchait-on ?
La Démocratie que nous recherchons à peine, nous sommes à croire qu’elle vit à 100 km de notre bouge ou case que nous abritons avec embarras. Tout semble difficile si les écarts qu’elle entretient ne nous semblent pas observables. Les politiciens de nos jours vivent comme bon leur semble, alors que l’exactitude de cette notion ne se trouve pas si loin de ce que chacun veut à sa manière.
Et comme le citoyen tient jouir de la démocratie comme une bille, elle lui échappe des mains. C’est alors que le désordre royal se met en place parmi la nation.
Il y a de véritables efforts à faire pour que nous maîtrisions cette manière que l’on pense aller aux peuples qui veulent s’émanciper. Vu que commander ne veut pas dire tout s’accaparer à soi-même, autant y mettre de l’huile et la vie sera plus que sûre.
Si les uns et les autres perdent le nord, il y a lieu de comprendre que la démocratie va mal chez nous. Comment brûler un feu dévorant quand on vous refuse de voler, et puis arrêter tout court, quand la lune donne la moindre lueur ?
Les uns jouent avec la pensée suprême alors que les autres en veulent à leur dépend. Que le monde en Centrafrique comprenne que leur avenir dépend d’eux-mêmes et non de l’extérieur qui les savonne avec de la brosse de fer.
