Par Erick NGABA
Bangui 14 avril 2021—(Ndjoni Sango) : De sources sécuritaires, un véhicule des forces armées centrafricaines (FACA) est tombée aujourd’hui sur une mine posée par les rebelles de la CPC à Amadagaza. L’acte terroriste a surpris plus d’un et suscite des interrogations sur comment les rebelles de la CPC se sont procurés de ces engins explosifs aussi dangéreux dans un pays où l’ONU a imposé l’embargo sur les armes.
Dans les opérations de la reconquête de tout le territoire national, les FACA prennent de jour en jour les régions jadis sous contre des groupes armés. Dans leur dernier retranchent, les rebelles de CPC utilisent un mode opératoire semblable aux terroristes dans le Sahel.
Des mines sont posées dans certaines localités du pays, de surcroit la destruction des ponts visant à empêcher la progression des forces gouvernementales. C’est le cas aujourd’hui à Amadagaza, localité située au nord-ouest de la République centrafricaine, préfecture de la Mambéré Kadéî.
A en croire des sources sécuritaires, un véhicule des FACA est tombé sur une mine posée par les rebelles de CPC. Même si ces sources n’ont fourni un bilan, mais il y a toutefois lieu de s’interroger sur cet engin explosif dangereux que détiennent les rebelles de CPC. Car, l’on sait que la RCA est sous embargo du Conseil de Sécurité. Si bien que, se procurer d’une telle arme sensible n’est une chose facile.
Certains analystes soulèvent la question de la prolifération d’armes de guerre que les groupes rebelles se ravitaillent à travers les pays limitrophes de la RCA. Pour ces observateurs, une enquête doit être diligentée pour savoir comment les rebelles se ravitaillent en armes de tout calibre pour déstabiliser le pays.
C’est trop malheureux ce que la sinistre francafrique et ses médiocres mercenaires font chez nous au Centrafrique.