RCA: langues nationales, objets de réelle souveraineté garantie pour le peuple

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Le drapeau de la RCA qui flotte

Par Thomas KOSSI

Bangui 15 avril 2021—(Ndjoni  Sango) : En Centrafrique, tout arrive comme un ballon dans un terrain complexe. Le problème d’enseignement de langue nationale a, un moment donné, dominé la force des autochtones. L’extérieur voyait en cette pratique, le moyen rassuré et connu de se remplir les poches. Partons donc !

Le pays en général avait été sensibilisé pour que l’on dise la même chose : mettons en avant-première Langue et Education. Cette opportunité que la République centrafricaine utilise à tout instant de sa petite vie, se veut le SANGO, pure originalité des « Berceaux des Bantou ».

Les nations au monde sont au nombre de combien pour cet étrange avantage ? Notre pays peut se dire, le beau processus je l’ai, mais encore faut-il que l’univers entier se dise, aidons ceux-là à se libérer de cette haute charge.

Tant Sembene Ousmane précise : « On ne décolonisera pas Afrique avec les langues étrangères », ni plus, ni moins. Pour Cheikh Anta Diop, « la libération de toutes les énergies créatrices des peuples africains passe par l’utilisation des langues nationales dans tous les domaines de la vie active ».

Voilà pourquoi aujourd’hui, l’heure sonne pour que les filles et fils du patrimoine d’un leader hors-norme B. Boganda, se dressent et chantent un vœu au passé. Ils certifieront que la langue nationale  sera notre peau à jamais gravée. Œuvre drastique à considérer et bénir, vu que des voix, qu’elles soient de l’intérieur ou de l’extérieur, fondent pour un même idéal, enrichir et promulguer le SANGO, comme richesse extrême et  ancestrale.

Nous ne pouvons crier sans que le pays reste mort alors qu’il y a à faire ? Le monde doit forcément bouger. Hommes, femmes, enfants, tout un chacun a la joie de se croire concerné et chercher à planter le jardin fruitier du lendemain.

Les 623.000 km² de cette superficie doivent se mettre au pas et donner également de la main, afin que chaque instant, seconde et tierce, la volonté brille élégamment. N’est-ce pas que ce vieux bastion colonial peut se rajeunir et ouvrir un poste d’entité qui appelle à la véritable Unité prônée en-deçà ?

Croyons pour l’heure au miracle qui se fait de l’homme à l’homme en ces derniers jours et la République centrafricaine en sortira grandie. Comme des Savants de chez les hommes qui meurent quotidiennement seront dans leur plus grande aise, à retracer ce que les mortels qui ont voulu le combat, ont pu réaliser ces choses !

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