RCA: mais qu’arrive-t-il que la passation de service dans le pays pose de tas de problèmes ?

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Centrafrique-Bangui-Ndjoni-Sango
Vue partielle de la ville de Bangui

Par Thomas KOSSI

Bangui 15 avril 2021—(Ndjoni Sango) : Une question que l’on se pose le plus souvent, vient de la passation de main. Quand on est là, on sait pertinemment que l’on s’en ira un jour. C’est-à-dire que l’on se prépare peu à peu et dès que la cloche sonne, on plie bagage. Seulement, en RCA, laisser sa place à un autre, draine des cheveux. Pourquoi ?

Le dernier problème qui interpelle tout citoyen, concerne le basketball. Après les quelques quatre années de présidence à la FCBB (Fédération centrafricaine de basketball), le temps olympique exige le renouvellement de bureau. Et ancien et nouveau présidents optent à un poste. Tout dépend des préparatifs de l’élection si les choses ont été faites dans le bon sens.

Ces derniers jours, un nouveau bureau a été mis en place. Les athlètes et le public n’attendent que cette dynamique se mette en rang,  mais l’on s’obstine à ne  pas passer le service. Et pourtant, des obligations sportives sont imminentes. L’on se demande pourquoi ne veut-on pas que Singa-Bengba et ses acolytes ne drainent  pas leurs poulains vers ce qu’ils ont proposé pour être élus ? Ils ont hâte de mettre au savoir de tous la nouvelle maîtrise à faire accepter par et de tous. Le temps dure et les nouveaux arrivants respirent pleinement, alors qu’ils ont soif se faire valoir aussi vite que cela.

Quatre années durant lesquelles le président sortant a eu des instants précieux de faire la vadrouille. En ces moments de vie confortable, les souvenirs ne font que prendre de l’ampleur. Cependant, pourquoi ne pas céder très rapidement que la meute en court envisage rapidement ce qu’elle a en compte ?

Les avantages de tous ordres dans ces temps donnés empêchent-ils que l’on bloque tout pour brouiller le chemin de mieux faire à une nouvelle vague ? Malheureusement, les circonstances ne sont pas  les mêmes.  Une autre dynamique se met en place pour parer à bien de choses devant arriver.

Ces cas de non passation de services  sont légions dans le Centrafrique qui se renouvelle. Allons de ce pas pour ne pas tomber dans le saut de l’ange bestial qui ne peut que nous conduire aux enfers. Sachons que le temps veut dire temps. Il peut nous appartenir comme il  peut ne  pas nous être à chaque instant. C’est pourquoi, faisons la part des choses mais mettons ces mêmes choses à leur place.

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