Par Erick NGABA
Bangui 21 avril 2021— (Ndjoni Sango) : La route nationale n° 3(RN3) reliant la capitale et la ville de Mbaïki dans la Lobaye, est aujourd’hui dans un état de dégradation avancée. Cet état de route constitue un handicap au mouvement de la population et bien sûr, aux activités économiques dans cette partie sud de la République centrafricaine.
La route favorise le développement d’un pays. Si cela est réellement la condition sine qua non pour le développement de la République centrafricaine, les autorités de Bangui doivent faire de la construction des routes une priorité de l’heure. Cela permettra de relancer d’autres secteurs qui concourent au développement. Car, les routes demeurent le pilier indispensable pour les activités économiques du pays.
Lorsqu’on empreinte la route de Mbaïki, on se rend compte comme si on roule sur une piste de couloir de transhumance. Il faut pratiquer la gymnastique pour esquiver les trous sur la voie. Cette route nationale n°3, constitue un danger pour la circulation mais aussi un frein aux échanges commerciaux entre la région de la Lobaye et la capitale. Les usagers de cette voie s’en plaignent.
Félix est un conducteur de taxi-moto sur cette route :
« C’est avec beaucoup de peines que nous roulons sur cette route. Si tu ne maîtrises pas bien la conduite, tu ne peux rouler ici, car, il faut savoir éviter les trous de la dégradation qui sont sur tout le long de l’axe. Les pneus de nos motos sont tous défectueux à cause du mauvais état de la route ».
Cette situation est déplorée aussi bien par les autorités locales. Roger OkoaPenguia, Maire de la ville de Pissa, déplore cette situation et évoque toutefois les efforts du gouvernement dans la reconstruction du pays.
« Il est bien vrai que cette route connaît une dégradation avancée pour les usagers, néanmoins, on se débrouille avec. Le gouvernement est en train de faire des efforts pour que cette route soit réhabilitée. Nous avons écouté le ministre des travaux publics que la route numéro 6 est dans l’agenda du gouvernement. Cela permettra aux citoyens de venir se ravitailler comme le tronçon Boda-Mbaïki qui est déjà réparé », a-t-il souligné.
Pour la dégradation des routes, il n’y a pas que la route de Mbaïki. D’autres régions du pays sont aussi confrontées aux mêmes difficultés des voies routières. Ce problème de route ne doit pas échapper à l’attention du gouvernement qui doit faire de la construction des routes du pays une priorité des priorités afin de faciliter la relance économique.