Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 29 avril 2021— (Ndjoni Sango) : La pandémie de coronavirus continue de faire rage et touche plusieurs tissus économiques à l’exemple du transport en commun à savoir, taxi, bus et mototaxis qui contribuent également au développement du pays.
Ce milieu de transport en commun constitue un danger pour le public qui emprunte ces moyens roulants pour se rendre à leurs différents lieux de travail. Le nombre des cas contaminés ne cesse de s’augmenter avec les deux derniers communiqués de presse annoncés par le ministre de la santé, Pierre Somsé.
Le ministère chargé des transports et de l’aviation, en commun accord avec le gouvernement, avait trouvé un moyen de limiter la propagation de la maladie à coronavirus dans le milieu des transports urbain lors du confinement.
Ces mesures prises entre autres, le non surcharge des passagers dans le bus, taxi et mototaxis. Dans le bus, il est autorisé au chauffeur de prendre juste 7 personnes tout en respectant les mesures barrières qui sont le port de masque et la distanciation sociale ; concernant les taxis, il doit prendre 3 clients dont une personne en cabine et deux autres derrière avec 250FCFA comme frais exigé ; et pour la mototaxi, le conducteur doit prendre un seul client avec le même montant.
Ces dispositifs sécuritaires avaient permis aux Centrafricains ayant emprunté cette voix de respecter ces gestes barrières et être responsables pour mettre hors d’état de nuire, cette crise sanitaire qu’a traversé le pays jusqu’à l’heure actuelle.
Avec cette montée en puissance de la peste, en dehors des précédents communiqués, aucun dispositif n’est encore mis en place concernant les transports urbains, alors que cette dangereuse maladie ne cesse de grimper et de faire des victimes.
Peut-on dire que c’est une sourde oreille de la part des autorités centrafricaines pour ne pas réagir à ce fléau ? La République centrafricaine compte désormais 6224 cas de contaminations dont 5246 cas guéris et 85 décès.