RCA: les forces de l’ordre sont-elles formées pour la sécurité ou pour la couleur du CFA?

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Centrafrique-police-Ndjoni-Sango
Deuxième vague des élèves policiers centrafricains en fin de formation

Par Thomas KOSSI

Bangui 4 mai 2021—(Ndjoni  Sango): Tous les transporteurs de la République centrafricaine sont écœurés aujourd’hui par le comportement de ceux qui assurent la sécurité et l’ordre sur les voies publiques. Ceux-ci se demandent si le contrôle effectué par la Police vise le papier référent ou autre chose ? Parce que le monde veut savoir si lors de leur instruction professionnelle, quel aura été l’objectif de leur circuit de base.

Le public, qui, au jour le jour, a contact avec ces éléments de protection et de sécurité, à l’esprit fertile. De ce contact, et de par la manie que les agents de police exercent, un surnom de circonstance leur est attribué, à savoir, « Hyène ».

Cette appellation remonte au feu Bokassa, qui ne tolérait pas leur agissement qui contrastait avec la norme. Cet ex-empereur aura compris à cette époque, qu’ils ne respectaient pas les conseils qu’on leur distillait.

A l’ère du chef de l’Etat F.A.Touadera, des conseils sages leur ont été donnés, les invitant à ne pas perdre de vue, la chance qu’ils ont de briguer la fonction publique au risque de se livrer à n’importe quoi. Car, dans ce sens, ils seront inefficaces et perdront la dignité qu’ils ont d’être les protecteurs de la nation.

C’est pourquoi, la Police centrafricaine doit jouir de ce grand intérêt pour œuvrer comme l’a prôné B.Boganda. La Dignitéque cet homme rare mettait en exergue, doit couvrir les aptitudes des Centrafricains en général, surtout, ceux  qui adorent leur patrie et travaillent dans son possible  épanouissement.

La crainte à exprimer, provient des chauffeurs qui passent sous la main des policiers centrafricains. Le mal cependant, c’est que conduire une automobile n’est pas l’apanage des filles et fils de ce pays. Alors,  que pensent les non-étrangers qui vivent sur ce territoire ?

Les journalistes sont la voie etla voix de ceux qui ne peuvent se prononcer. Aussi, prennent-ils la relève et la  rigueur de parler des mascarades qui plongent leur environnement dans le malaise. Comme il en est le cas présent. Les écouter fait du bien, car l’on se rattrape. Ne pas le faire, appelle aux regrets qui tuent  l’esprit nationaliste.

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