Par Thomas KOSSI
Bangui 6 mai 2021—(Ndjoni Sango) : La 7e législature centrafricaine a largement ouvert ses portes aux multiples débats aux élus du peuple. La grande opportunité que la majorité, les opposants, les centristes et autres auront le choix de se jeter des défis. Mais comme par le passé, évitera-t-on les peaux de bananes que les uns jetteront aux pieds des autres ?
Cette remise en selle des compatriotes qu’on appelle « Honorables députés », remet le feu à l’ardeur des défenseurs de leurs circonscriptions respectives. Les votants ont la soif que leur chien envoyé en mission au palais du peuple, fera un travail sans tâche. Car il faut penser que des députés sont reconduits de par leur volonté affichée de donner un coup de main aux vulnérables sinon, ceux qui attendent d’eux ce qu’ils souhaitent.
Mais attention, les cinq(05) années ne veulent pas dire que tout se passera comme sur des patins à roulettes. Des temps de troubles peuvent survenir, et rien ne dit que l’avenir ne sera que purement sain. Comme a souligné le philosophe, « il faut s’attendre à tout », cette prédisposition devra nous guider à marcher dans ce sens.
Des noms qu’on ne pensait jamais faire partie des membres du parlement, le sont aujourd’hui. Et la peur sinon l’inquiétude peuvent avoir le ferme loisir de faire ce que François Bozize a effectué en grand jour en République centrafricaine. Tant cet assoiffé du pouvoir de l’Etat, a surpris énormément, non seulement ses compatriotes susvisés, mais loin encore, ses saboteurs d’un âge révolu.
On entend dire que des « supers députés » peuvent se mouvoir dans le sérail pour travailler comme ils le comprennent. Encore faut-il que la paix tant combattue ne soit pas mise en mal et que le destin du pays ne souffre d’aucune maltraitance. Les uns et les autres, pour cette facilité, ont le vent en poupe et se donnent l’élan qui convienne devant leur faire faire le malaise inattendu.