RCA: l’abattage abusif des arbres dans les zones forestières

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Vue aérienne de la ville de Bambari au centre de la Centrafrique @photo Erick Ngaba
Vue aérienne de la ville de Bambari au centre de la Centrafrique en mars 2019 @photo photo Erick Ngaba

Par Prince Wilfried NZAPAOKO

Bangui 18 mai 2021— (Ndjoni Sango) : L’abatage illégal des arbres est devenu une activité génératrice de revenu pour les jeunes de différents villages qui se trouvent sur la route de M’baïki, précisément dans la Lobaye. C’est une activité commerciale des habitants de la localité qui méconnaissent la politique de la protection de l’environnement.

Les villages Pésséré, Kapou 1 et 2, Bogbaté, Ndanguala et autres, tous, situés sur le tronçon M’baïki, sont les endroits où l’abatage illégal des arbres se pratiquent d’une manière abusive et quotidienne par les villageois.

Pour pratiquer cette activité dans les provinces, il faut nécessairement se rapprocher des autorités compétentes du ministère des Eaux, forêts et environnement. Ces villageois ne le font pas, ce qui est bien dommage.

Ces jeunes le font par méconnaissance, pourtant, c’est une activité habilitée à ceux ou celles qui détiennent les licences d’exploitations, mais dans les provinces, c’est le cas contraire.

Nelson, un chef de chantier des bois s’explique sur ce type de commerce : « Les travaux champêtres seuls ne suffisent pas. L’abattage des bois est une activité quotidienne et elle nous rapporte un peu d’argent pour faire face à nos charges et également d’investir dans d’autres choses. Il suffit juste que tu achètes un champ où se trouvent les bois et tu l’exploites à ton profit jusqu’à épuisement ».

John, un machiniste du village de PK55, parle de son implication dans cette activité :

« Je détiens un dorman et des bidons de vidanges qui me permettent d’abattre les arbres qui sont dans les forêts achetés par les propriétaires. Je suis payé par litre d’essence, c’est-à-dire, 2500F par litre. Nous travaillons en équipe tous les jours, on se déplace d’un village à un autre si on nous fait appel. C’est en quelque sorte notre gagne-pain ».

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Judicael Ouikon-Dongongo
3 années il y a

Ça doit être les entreprises de la sinistre francafrique qui abattent méchamment nos arbres.