RCA: les travailleuses domestiques à la centrafricaine sont-elles officiellement reconnues ?

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Les femmes leaders Wali Mo Londo de Begoua @photo Erick Ngaba

Par Thomas KOSSI

Bangui 20 mai 2021—(Ndjoni Sango) : En écoutant les stations du monde, le cœur national bat, du fait que ce que font les centrafricaines de souche ne semble pas aller dans le bon  sens. Ailleurs, la situation des vivants du 21e siècle met le monde en branle, car les Droits de l’Homme pèsent sur le cœur des Nations-Unies. La Centrafrique fait-elle partie de cette préoccupation internationale ?

Qu’on le veuille ou non, nombreuses sont les filles ou femmes qui partent des petits coins travailler pour se faire  du sou pour la fin du mois comme tout bon ressortissant du bercail. Les bonnes maisons les accueillent comme il faut, tant elles sont utiles pour veiller à des charges que même la maîtresse de maison est incapable de réaliser.

Seulement, l’on se demande si cette branche de la population laborieuse, compte-t-elle pour les dirigeants du sommet de l’Etat ?

A voir le nombre des travailleuses qui se déplacent, parce que leur ouvrage au quotidien les interpelle. Et comme il est important de respecter le droit du Travail, on met tout en œuvre pour appliquer cette rigueur. L’on arrive à l’heure, et l’on repart du boulot à temps, afin que des patronnes malicieuses ne vous coupent pas les herbes sous les pieds.

La préoccupation salariale dure le temps qu’elle peut prendre si la bonne collaboration persiste. Sinon, elle déraille et les difficultés assaillent l’agent malheureux qui repart chercher à se planquer quelque part.

Aujourd’hui, avec les problèmes énormes auxquels le monde fait face, citons la guerre par exemple, l’univers est sens dessus sens dessous. Que faut-il penser de ces citoyens qui ne sont pas les moindres fils du pays ?

Les ondes internationales ne les mettent point en deçà de ce qui touche enfants, femmes et hommes valides dans la maison. Les papiers les citent également, car ce sont des compatriotes qu’il ne faut pas négliger, vu qu’ils auraient servis à quelque chose à leur manière. B. Boganda l’aura soulevé à son heure que « Zo a yekezo ».

Cette réflexion purement et religieusement humaine interpelle tous les Centrafricains à faire de ce principe un sacré langage de proximité.

Les Centrafricaines, faisant leur lot au quotidien, appellent le pays à ne pas les oublier. Autant mieux penser à elles qui concourent au développement et à la croissance par leurs ailes en des domaines variés. La République centrafricaine doit tenir compte des uns et autres devant faire sa brillante Renaissance.

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