RCA: et si le gouvernement pratiquait la politique de construction des édifices modernes?

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Bâtiment administratif de Bouar/ image pour illustration

Par Marly Pala

Bangui 20 mai 2021—(Ndjoni Sango) : La République centrafricaine compte encore de nombreux édifices datés du temps des colons, tant dans la capitale qu’à l’intérieur du pays. Alors que ces infrastructures construites il y a plus d’un demi-siècle ont un délai, ce qui veut dire qu’elles peuvent s’écrouler à tout moment. Ce qui est un grand danger pour les usagers. Et si les autorités centrafricaines pratiquaient la politique de reconstruction de ces vieux édifices ?

La République centrafricaine compte depuis l’indépendance jusqu’à ce jour, de nombreuses infrastructures construites par les colons et anciens dirigeants. Ces édifices sont entre autres, des bâtiments administratifs, scolaires, ponts et chaussées.

Malgré que plusieurs régimes se soient succédé, on ne constate aucune volonté manifeste de réhabilitation de ces infrastructures publiques ou encore, des reconstructions. Alors que toute œuvre faite par des humains a un délai.

Aujourd’hui, si on essaie de faire le tour de la République centrafricaine, on se rend compte que tous ces vieux édifices sont en état de dégradation avancée et si l’on ne fait pas attention, on risquerait d’assister à des scénarios d’effondrement à grande échelle dans le pays. Ce qui est un danger, car beaucoup de citoyens se servent encore de ces vieilles infrastructures pour habitation, lieux d’étude ou encore pour la circulation.

Construire de nouvelles infrastructures, favorise le développement économique d’un pays, car elles attirent des investisseurs étrangers à venir siéger et pratiquer des activités touristiques, puisque la Centrafrique est un pays où les ressources naturelles y sont à pêle-mêle. Malheureusement, tel n’est pas le cas.

A titre d’exemple, les pilonnes qui servent de relais pour l’électricité depuis Boali jusqu’à Bangui, étaient plantées dans les années 1950, certaines sont tombées le mois dernier vers Danzi, causant ainsi, une panne d’électricité dans le pays, ajoutant à cela, le pont de PK 9 à la sortie sud de la capitale.

Il faut souligner que la construction des édifices fait la beauté d’un pays. Mais les entretenir  est aussi un plus. Si les autorités qui se succèdent dans le pays font la politique de la réhabilitation de ces infrastructures, la République centrafricaine redeviendra belle et attirera de nombreux bailleurs de fonds internationaux

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