Par Thomas KOSSI
Bangui 4 juin 2021—(Ndjoni Sango) : Comme les interventions des forces non conventionnelles se signalent un peu partout dans le pays, ces derniers jours, quelques éléments de la Coalition des patriotes pour le changement « CPC », se sont enregistrés à Bouca, une ville de la préfecture de l’Ouham près de Bossangoa. Inopinément. Que veulent ces rapaces que l’on rejette de partout sur le territoire ?
Les coups de feu, tirés dans le désordre, indiquent que ces maigrichons de bandits de grands chemins vont partout, tenaillés par la faim. Le grand but à eux fixé par le fougueux leader Bozize, n’a point marché comme il aurait convenu.
Cet avide rongeur de pouvoir désirait rafler la grosse tête de Centrafrique comme d’antan, la mal chance en tout lieu, a tourné ni à droite ni à gauche, mais, le lançant dans les hautes herbes vertes. Ces herbes justement que ses tristes compagnons de lutte se battent à conquérir.
A 15 km de Bouca et venant certainement de Doungbou, ils ont entendu de pied ferme, les commerçants s’étant rendus au marché hebdomadaire. Aux environs de 15 heures où les opérateurs économiques, habitant au loin rejoignaient leurs piaules, ces maraudeurs, qui attendaient fort gaiement leurs clients qui ne s’attendaient à rien du tout, ont sauté sur les paisibles compatriotes.
Des coups de feu ont claqué, petits et grands calibres confondus, terrorisant l’entourage. Dans le tumulte, un vendeur a été dépossédé de ses 700.000 « sept cent mille » F.CFA. Comme ils avaient le vent à leur trousse, les assassins se sont fondus dans la nature.
Des efforts énormes se font pour restaurer la quiétude. Ces pires ennemis prennent le contre- coup devant les conduire chez le diable étonnamment. L’histoire centrafricaine rapporte pourtant que de tous les coins et recoins, l’on semble vivre la paix instaurée par les FACA et leurs alliés. N’est-ce pas qu’il est vraiment bon de vivre chez soi ? Alors CPC, que voulez-vous ?
Quelle que soit la nuit, le beau temps finit par se mettre en place. Les Centrafricains attendent ces vibrants instants pour sauter de la belle joie. Un beau jour, pourtant !
