Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 17 juin 2021—(Ndjoni Sango): L’éducation sexuelle en milieu jeune et également dans la société où vit chaque ménage, continue d’être considérée comme étant un sujet tabou pour certains parents et jeunes garçons et filles qui sont à l’âge de puberté. Ils ne doivent pas en prendre connaissance.
Le manque de communication sur comment gérer la période de puberté entre les parents ou encore, le refus d’en discuter avec les enfants sous prétexte que cela va les gâter et les pousser à vite s’engager dans la vie de couple, reste un sujet de discussion.
Or, il doit être débattu entre parents et enfants, afin de pouvoir éviter tout dérapage qui pourrait être nuisible à l’avenir promu du jeune garçon ou encore à celui de la fille.
Chaque parent doit enseigner à ses enfants qui ont déjà atteint l’âge de puberté sur certaines pratiques et aussi, ce que ces enfants doivent éviter au cours d’une période de leur vie. Cette volonté de discuter et d’informer la progéniture sur le danger lié à la sexualité,éviterait beaucoup de choses à ces jeunes qui sont parfois naïfs, à défaut de communication parentale, scolaire et estudiantine.
Les conséquences qui peuvent subvenir aux jeunes filles adolescentes à cause de l’absence de communication sont entre autres : la perte rapide de virginité, la grossesse précoce, les avortements, les maladies sexuellement transmissibles (MST) et parfois l’abandon des études et autres, et chez les garçons, le phénomène d’engrosser une fille à bas-âge ou encore immature.
Les parents ou tuteurs doivent nécessairement veiller sur la vie sexuelle de leurs enfants, leur apprendre à affronter cette réalité inévitable, afin qu’ils soient mieux éclairés sur les éventualités et les dangers à passer outre, pour aller loin dans les formations.
Les Instituteurs, encadreurs ont également leur part de responsabilité sur l’enseignement sexuel selon les programmes de cours dans les collèges et lycées devant permettre à ses adolescents d’avoir plus de connaissances sur la vie sexuelle et comment s’y prendre quand l’adolescent atteindra l’âge convenu.
Signalons que suite aux nombreux cas liés au phénomène de l’augmentation des grossesses précoces, avortements prématurés des filles qui sont encore élèves et mineures, plusieurs centres d’écoutes et d’orientations ont été ouverts.
A l’exemple de l’Agence Centrafricaine pour le Bien-être familial (ACABEF), au profit de ses jeunes adolescents pour pouvoir non seulement les sensibiliser d’avantages, les éduquer sur l’éducation sexuelle, mais aussi, de diminuer le taux lié à ces dérapages. Ces précautions donneront la chance aux filles de pouvoir s’émanciper et aller loin dans les études.