Par Thomas KOSSI
Bangui 22 juin 2021—(Ndjoni Sango) : Un problème qui se pose en Centrafrique passe par l’inconduite des mototaxis. La population tient à leurs occupations très pratiques à dessein. Cependant, leur position dans la société met en mal leur comportement qui porte un préjudice à la communauté nationale.
Les conducteurs des engins à deux roues ne sont pas tous de bons pilotes. Tant, le fait de savoir rouler avec une moto veut dire fortement, que l’on est un praticien scientifique. Un chauffeur de véhicule se dit expérimenté, lorsqu’un permis authentique (qu’il soit juste ou faux), atteste qu’il détient le document propre.
Tous les taxi-motos de la RCA conduisent leurs appareils sur la base de papier afférent ? Il sera difficile de répondre par un oui catégorique. L’enjeu sera de voir que nous cherchons notre chemin d’aller de l’avant et qu’il vaille la peine de piétiner pour progresser. Et donc, laissons faire.
Le taxi moto est disposé à vous injurier quand bien même c’est lui qui commet un tort. Il lance la sottise d’insoler alors que c’est le pardon qu’il devrait solliciter au contraire. Le passage en ce qui le concerne doit être ouvert qu’un bahut vienne à se mettre en travers.
Tant que l’effectif est à prendre, rien ne l’empêche de voler pour aller plus vite et revenir à temps ramasser son petit monde qu’il croit qu’il l’attende. Cela constitue en gros les énormes fautes de la route que le meneur de la motocyclette commet toujours. La traversée des voies ne lui dit absolument rien, car attendre lui perd ce temps très utile pour son petit magot.
Après tout, pense-t-il, pourquoi les gens vont partout l’empêchant de gagner suffisamment des millions ? Qui lui évitera de ne pas empester la rue quand l’un dans son rang passe l’arme à gauche et qu’il faut mettre la machine à siffler par le klaxon qui hurle comme un taureau blessé ?
Très indispensables à l’établissement de l’économie nationale, les conducteurs des engins à deux roues ont à être simplistes et les connaisseurs en la matière (la police) leur apprendront à bien faire. La République compte sur ses fils devant la mener à l’émancipation qu’elle réclame avec bonheur mais avec bonnes connaissances.
