Par Thomas KOSSI
Bangui 6 juillet 2021—(Ndjoni Sango) : Ce qui se dit dans le pays en ces temps-ci, ne peut qu’étonner sinon, donner la frousse. La situation que traverse la RCA, situation misérable, déplorable à en parler, fait croire que la vie ne vaut pas la peine de la vivre. Mais pourquoi ?
Quand un pays comme le Centrafrique se bat à longueur de jour et de nuit, que penser y faire en ce qui concerne la croissance ? Parce que les gens ne peuvent nullement avoir le temps nécessaire de remédier au mal un seul instant. Parce que, aussi, tout le monde croit que la fin du monde annoncée, est à l’entrée de notre petit portail et que chacun ne peut que s’y attendre.
Les hauts responsables de l’Etat, au vu de ce qui arrive à leurs congénères, mettent les bâtons partout en diplomatie raffinée pour éradiquer le sortilège. Y réussiront-ils si la cohésion nationale, le vivre ensemble, la communauté pacifique, en un mot, l’UNITE LEGENDAIRE ne trouve pas une seule bouge où se reposer ? Toute notre politique de défense ne sera que vain mot. Voir la capacité des puissances qui nous aident (Russes, Rwandais), pourquoi la fin définitive des attaques diverses ne se concrétisera point ? Tant ce que nous aurons appris ailleurs fait douter du mal centrafricain. Aurions-nous oublié la Syrie ?
Doit-on douter que ce qui se passe au pays n’est que du bluff ? Un pays à dominance ferventes croyances, comment fera-t-on si l’on ne prenait pas au sérieux les types de combat que l’on mène dans notre territoire pour croire à la paix un jour ? Et si nous ne croyons pas que la paix revienne pas dans notre maison, sommes-nous décidés à y revenir un de ces quatre matins ? Chacun est libre alors de croire ou non, à ce que son aura peut lui dicter de fabriquer.
Construire un édifice national, sous-entend que les fausses considérations devaient aller au loin de notre petite conception devant bâtir le seul bâtiment le plus incomparable. Il est à nous, il sera le nôtre, et aucun individu de nulle part ne pourra lui conseiller de produire la casse chez nous. Personne ne sait combien nous avons déboursé pour réaliser et asseoir une Cité sans pareille.
Que la sagesse enseigne à ceux qui veulent habiter le Centrafrique pour l’éternité, que le maître mot de Boganda, à savoir : « Soyez dans l’Unité », bénisse vos séjours et baigne vos cœurs meurtris.
