Par Mamadou NGAÏNAM
Bangui 17 Juillet 2021— (Ndjoni Sango) : On se rend compte le programme du Désarmement Démobilisation et Réinsertion (DDR) des combattants rebelles apparait comme une grosse perte pour le gouvernement, puisque des grosses sommes d’argents sont décaissées pour un résultat décevant du fait que les rebelles jouent au chat et souris. Faut-il continuer à dépenser tant d’argents qui devraient service au programme éducatif et sanitaire de la population, mais profitent aux groupes rebelles ?
Visiblement, le DDR en République Centrafricaine apparaît comme une sorte de un crime. Car, les groupes armés ne jouent pas vraiment front jeu avec le gouvernement qui s’engage à pacifier le pays.
En effet, lors de la mise en œuvre de ce programme DDR, on assiste à des cinémas. Plus rusés qu’ils soient, les combattants rebelles déposent les armes légères et parfois inutilisables pour la plupart. Or, en réalité, ils cachent encore des armées réelles et lourdes pour être utilisées plus tard.
Le constat qui se dégage est que le programme DDR ne fonctionne pas. Dans ce programme fortement soutenu par la communauté internationale, les combattants rebelles bénéficient de formation, de la réinsertion socio-professionnelle.
Des gros budgets qui devraient servir à la sécurité du pays, à l’éducation et à la santé, sont alloués au DDR. C’est un programme aussi profitable à certains acteurs impliqués dans sa mise en œuvre.
C’est un aspect sur lequel le gouvernement devrait doit avoir l’œil si c’est nécessaire de poursuivre le DDR de cette manière habituelle qui donne toujours un résultat décevant. C’est depuis l’époque de la transition la mise en œuvre du DDR ne fait que tourner au rond. Malgré tout, les rebelles sont surarmés et se ravitaillent en armes sans être empêchés.