Par Thomas KOSSI
Bangui 21 juillet 2021—(Ndjoni Sango) : La politique interpelle tout un chacun en Centrafrique. Vu que la soif d’y aller domine tout, que faut-il faire pour en profiter nationalement ?
Les hommes exerçant dans le métier de mentir ou dire la vérité à la population, sont légions dans ce bled. L’on y vient dès que la pucelle nous pique. Mais dans ce pays-ci, les récipiendaires qui vont là sont trop maigres tant chez eux, alors qu’ailleurs, leurs nombreuses familles jouent avec les assiettes des Blancs. Pourquoi cette stratégie si fine ?
Si le recensement de la population faisait la part des choses, mesdames, enfants, oncles, cousins, etc, des faiseurs de la politique interne, seront plus que minables dans leurs maisons. Comme la visée de la chose publique les attirait il y a de cela combien d’années déjà, ils ont préféré dégager cette patrouille loin de leur rencart, afin de ne point vivre comme ceux qu’ils ont la manipulation de jeter dans la rue au moment dévolu.
Ils auraient compris que les pouvoiristes n’hésitent guère à jouer avec les coups de feu qui sonnent à tout instant pour veiller, eux, également, à leur pain à préserver de cette manière du Far West. Parce que le coup de revolver protège le baroudeur qui ose jeter de la merde dans la mare.
Sur place, ces aventuriers créent tous les problèmes du monde. Comme partout ailleurs il y a des gens ou fanatiques qui gobent dans toutes les sauces, autant mieux s’arborer de toutes les carapaces. Sinon, ils feront piètre figure.
Tant politiquement, si une phrase en mise en l’envers, les non-initiés y plongent sans analyse aucune, et les véritables avancées sont mises sous l’eau et la rage emporte les fidèles croyants. Qui ne les voit pas dans les rues, hurlant, cassant, mettant le feu à n’importe quoi et provoquant que le sang coule ?
Leur manière d’appréhender la situation est tout à fait pire, ils amènent ainsi une grande part de la société qui met tout dessus, dessous. Etant donné que la vie est anormale, ceux qui dirigent la nation ont plus que peur.
C’est pourquoi, il faut leur tendre la perche. Et les portefeuilles ministériels leur sont attribués comme gage de quiétude, dans la joie de pouvoir ramener la paix nationale qu’ils sabotent à toute seconde.
L’on aura mené le bon combat. Si la consécration est faite, les oiseaux de leur entourage sautent de joie. Leur tour serait arrivé pour vivre comme les fidèles croyants d’une démocratie retrouvée ?
Mais en réalité, que veulent le les femmes et hommes en République centrafricaine ? Le pouvoir de l’Etat, vaut-il le grand désordre organisé dans la rue ?