Bangui 22 juillet 2021—(Ndjoni Sango) : Le village Nzélété, situé à 250 Km d’Alindao sur la route qui mène à Bambari. Nzélété avec le village Bokolobo se trouvent être à la base-arrière des éléments de groupe armé de l’UPC.
Depuis que les FACA et leurs alliés Russes ont délogé l’UPC de ses positions respectives, les éléments armés de cette faction ont changé leur mode opératoire. C’est ainsi qu’ils ont reçu l’ordre de leur chef dans le mois de juin, qu’il faut attaquer et brûler tout véhicule qui circule sur ce tronçon sans être escorté par les éléments de la Minusca.
Et la première victime fut le convoi des conférenciers de l’église Elim du Pasteur Grékoyamé avec sept « 7 » véhicules brûlés. La consigne avait été donnée par Ali Darassa, parce qu’il a perdu son véhicule et ne fait que marcher de campement en campement.
Et selon les dires d’un des déserteurs de ce groupe qui était de passage à Alindao, il a laissé entendre que les leaders des groupes armés sont en train de préparer un Armageddon contre le peuple centrafricain, une terreur qui ne dit pas son nom.
Car selon lui, les têtes pensantes de ce plan machiavélique considèrent le dialogue comme un jeu de l’eau et de feu. Mais si jamais leurs voix ne sont pas prises en compte, ils vont semer la terreur dans le pays. Ils vont tout brûler sur leur passage, voire même occasionner les tueries de masse dans les villes, villages et les hameaux.
Cette consigne s’inscrit dans le projet diabolique de ce dernier pour assoupir leur soif de terreur. Tout porte à croire que le dialogue Républicain, tant souhaité, contient des enjeux multiformes. C’est pourquoi, ce dialogue enchante et décourage. Mais le gouvernement doit mettre le bouchon double pour éviter de tomber dans les erreurs du passé car on n’en est pas à notre premier ni dernier dialogue.
Gouverner c’est prévoir, rien ne prouve que nous sommes prêts à voir le bout du tunnel. Si chaque jour et dans les quatre coins du pays, on ne cesse de signaler la présence des hommes en armes qui pillent, violent, volent, attaquent les paisibles populations, cela témoigne à insuffisance qu’il y a les mécontents, les gens de mauvaise foi entre autres sont bel et bien là.
Pourtant, nous pensons que le dialogue Républicain serait une occasion en or pour le peuple centrafricain d’espérer un retour à la normale. Alors que pour certains, ce dialogue à défaut de produire de l’eau doit produire du volcan.
En somme, peu d’hommes politiques centrafricains, luttent pour le bien-être du peuple. La preuve, plus de 85% de la population centrafricaine croupissent dans l’extrême pauvreté.