Thomas KOSSI
Bangui 2 Août 2021-(Ndjoni Sango) : Tous les jours, les ondes ne cessent de faire allusion aux multiples incivismes dont fait preuve la police centrafricaine. Pour avoir appris à bien faire le métier pourtant, ces agents tombent le plus souvent dans l’eau dans l’exercice de leur aventure. Pourquoi cette faille si nationale ?
Les dernières recrues si nombreuses soient-elles, brillent par un comportement d’un film d’alors, « Pourri et Repus ». Ces drames de comportement humain étale les en-dessous de leur amateurisme professionnel. Comme on en voit dans ce qui arriva à cette dame tenancière d’une buvette.
Le couvre-feu et l’état d’urgence sont en passe dans le pays. Le couvre-feu démarre à partir de 22 heures. Cependant, quelque une heure avant l’heure sus indiquée, ces flics entrent dans une boîte à Benz-vi et se mettent à porter main sur une femme.
Parce que, estiment-ils, cette ivrogne ignore le temps fixé par le gouvernement, sans penser à être à la maison. Ils la brutalisent copieusement, ceux qui ont appris noir sur blanc, le droit de la personne humaine.
Cela revient tout le temps en ce qui concerne les Agents de la Police. Bien peu le public se plaint des Gendarmes qui ont subi la même formation que ceux dont on parle. Les rackettes sont devenus monnaies courantes pour le premier cité tant l’argent ne passe pas sous leurs yeux sans qu’ils ne bronchent les fesses.
D’aucuns disent qu’ils sont appelés 50.000 F CFA pour se faire l’argent de poche par rapport au moindre cas repéré. Comme on l’entend ailleurs, les Flics sont les « Putains de Keuf ».
Quand on fait la somme de ces constats, l’on ne peut que suggérer au ministère de la sécurité de veiller sérieusement à la formation de ceux qui travaillent sous sa coupe. En qualité de Forces de sécurité intérieure comme première force de maintien de l’ordre, ils ont à valoir la couleur de la nation : Le respect de leur profession, l’honnêteté vis-à-vis du public, etc.