La RCA et le taux de mortalité le plus élevé des enfants de moins de 5 ans, selon la banque mondiale

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Les enfants du centre de la mère et de l'enfant à Bangui@photo Erick Ngaba

Par Kizer MAÏDOU                                                                                                   

Bangui 7 août 2021—(Ndjoni Sango) : Dans sa 4ème édition de cahiers économiques de la République centrafricaine présenté le mercredi 4 aout à Bangui, la Banque Mondiale place la République centrafricaine parmi les pays d’Afrique subsaharienne dont le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans est plus élevé.

Dans ce rapport présenté par l’Institution bancaire, on mentionne une baisse du taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans. Mais, toutefois au niveau régional, le taux demeure supérieur à la moyenne. La République centrafricaine demeure encore dans les pays subsahariens dont le taux de mortalité des moins de 5 ans est plus élevé.

Les chances de survie des enfants en République centrafricain ont augmenté mais ils restent en dessous des pays de comparaison comme la Communauté Monétaire des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC), les pays d’Afrique subsaharienne face aux Fragilité, Conflit et Violence (FCV). Le taux de mortalité infantile dans cette tranche d’âge en République centrafricaine demeure encore supérieur à la moyenne.

Ce qui revient à dire qu’en République centrafricaine 1 enfant sur 10 n’atteint pas son cinquième âge. Avec un taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans de 116 pour 1000 naissances, le pays enregistre le quatrième plus grand nombre de décès d’enfants de moins de 5 ans au monde en 2019. Ce record le place après le Tchad, la Somalie et le Nigeria.

Cette forte mortalité infantile est due à l’insécurité alimentaire, des pratiques d’alimentation inadéquates, le manque d’hygiène et d’accès à l’eau salubre, à cela s’ajoute l’analphabétisme des femmes, les grossesses précoces et le faible accès aux services et produits de santé et de nutrition essentielle, contribuent de même a la mortalité des enfants de moins de 5 ans.

Comme dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, ce pourcentage élevé n’est pas seulement une tragédie mais également une perte de capital humain.

Face à cette monté, les autorités doivent augmenter leurs capacité des dépenses publiques de santé de sécurité sociale et d’éducation afin de réduire cette adversité dans le pays.

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