RCA: deux conducteurs de taxi-motos tués par les rebelles de 3R près de Bossemptélé

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Les conducteurs des taxi-motos lors d'une marche à Bangui

Par Cyrille YAPENDE

Bangui, 18 août 2021—(Ndjoni Sango) : Les forces négatives de la CPC ont assassiné le 17 août 2021 deux conducteurs de taxi-motos et blessés deux autres aux environs du village Boyabane, situé à 27km de Bossemptélé sur l’axe Bozoum, chef-lieu de l’Ouham-pendé au nord-ouest de la République centrafricaine.

Les populations de certaines régions nord-ouest de la République centrafricaine dont Bozoum, continuent de subir les exactions des groupes armés affiliés à la coalition des patriotes pour le changement (CPC), coordonnée par l’ex-président François BOZIZE.

Selon des sources concordantes contactées, des rebelles lourdement armés des 3R, membres de la CPC, ont abattu deux conducteurs de taxi-motos et blessés deux autres le mardi dernier sur l’axe Bossemptélé-Bozoum.

« Les corps sans vie de deux taxi-motos ont été récupérés hier par les autorités locales à 27km du centre ville de Bozoum et deux autres blessés bénéficient de soins intensifs à l’hôpital de ladite ville. Les habitants de Bozoum vivent avec la peur aux ventres, les groupes armés de la CPC rodent aux environs de notre ville, les gens ne peuvent pas vaquer librement à leurs occupations quotidiennes »,  a témoigné cette source locale sous couvert de l’anonymat.

Depuis la contre-offensive des forces armées centrafricaines et leurs alliés russes et rwandais au janvier dernier, les groupes armés de la CPC changent leur mode opératoire et deviennent des coupeurs de route aux alentours de certaines villes contrôlées par les forces loyalistes.

Cette situation rend la vie difficile aux usagers et aux commerçants de circuler librement dans les villes nord-ouest de la Centrafrique. Plusieurs cas des exactions enregistrés dans cette région sont commis par les éléments de 3R, une faction rebelle de la CPC.

Cet acte crapuleux intervient au moment où l’organisation des Nations-Unies exige de toute urgence la fin des violations et abus croissants des droits de l’homme en Centrafrique. Avec ce énième assassinat des civils par les groupes armés, l’appel de l’ONU sonne aux oreilles des porteurs d’armes illégaux comme un coup d’épée dans l’eau.

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