Par Thomas KOSSI
Bangui 24 août 2021 (Ndjoni Sango) : Le mardi 15 juin dernier, le monde entier a célébré la journée internationale des personnes du 3e âge. Quel écho cela a-t-il eu lieu chez nous ?
D’abord, qu’entend-on par personne du 3e âge en Centrafrique ? Généralement, cette appellation fait voir tout de suite le mal dans les communautés. Ceux qui respectent cette frange de citoyens sont leurs descendants. En les ayant chez eux-mêmes, ils ont cette honnêteté de les prendre en charge. Ce qui est tout à fait légal.
Cependant, en ce qui concerne les compatriotes en cette phase de vie, ils sont repoussés loin des gens qui vivent et mangent également bien. Leur cohabitation vaut le malaise sournois qui bouscule le bien portant et instaure le critère de malentendu qui n’appelle pas la quiétude. Et leur proximité sème le trouble qui engendre cette force de la mort que l’on a en tête à chaque instant.
Les personnes de 3e âge ne sont pas autre chose que la mort qui endeuille tout en quelques secondes. Et par conséquent, mis dans la colonne des sorciers, ils sont en deçà de la pauvreté. Qui a osé un jour prendre le soin de leur construire un centre de santé pour leurs soins ? Le terrible mal concerne ces congénères réduits à une mendicité sans nom.
On parle de ministère de beaucoup de choses. Les personnes de 3eâge ont-il un ministère ? Lequel ? Pensons-y dès maintenant pour ne pas les oublier à l’ère de l’internet. Si nos sens sont bien développé, les Experts, Consultants, Humanitaires et vulgairement les Tortionnaires, qui nous tombent de l’autre côté du fleuve, viennent de cette congrégation. N’est-ce pas qu’ils expriment leur miséricorde chez nous plus que le Blanc de là-bas ?
Nous sommes tous enfants de Centrafrique. En grossesse, naissant pour l’heure, jeune, adulte et vieillard, le pays nous porte tous. En enfants chéris, que la terre maternelle nous accepte les uns et les autres avant que le monde ne bouge !
