RCA: la voie de la dénature de diplômes dans les lycées et universités

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Centrafrique-école-Ndjoni-Sangoe la journée des Martyrs en 2017
Les élèves du lycée Barthélémy Boganda lors de la commémoration de la journée des Martyrs en 2017 @ crédit photo Erick Ngaba

Par Christian  TIBOSSI

Bangui 27 août – (Ndjoni Sango) : Les séries des examens et concours se profilent en RCA. Bien d’enseignants se prononcent déjà pour réaliser qui, achat d’une moto, qui, un terrain de construction d’habitat, qui, se payer une voiture de luxe, qui,… D’où tireront ils leur pouvoir d’achat ? Le grand nombre n’attend que le baccalauréat,  principalement.

Il aura été signalé que l’école a valu la peine jusqu’à une certaine époque par Ndjoni Sango. Nous nous refusons à des dates précises mais étalons toutefois le grand mal centrafricain à partir des années d’intégration pas si facile non plus. La réussite à l’examen, le temps d’attendre le temps d’être intégré et quoi encore !

Le mal centrafricain venait de naître alors et les plaintes, la corruption allait croître. N’est-ce pas que le Centrafrique allait vivre de cela à cette ère du numérique qui ne demande encore que d’autres potentialités ?

Disons que tout serait terminé dans le Fondamental I avec le Certificat du fondamental I et le Concours d’entrée en 6e. Il reste à voir le Fondamental II et le Secondaire général. Fixons notre regard sur le baccalauréat qui pousse des professeurs à bâtir de beaux et édifiants châteaux en Espagne.  Que la communauté permette que l’on parle de cet examen qui ravit le plus souvent la vedette en ses heures.

Le Bac en un ou deux ans, a fait répandre  les pires critiques sur l’organisation de cette étape scolaire. Car ne composaient pas que l’élève ou le candidat du niveau de la classe de Terminale de toute série. Le Centrafricain de tout ordre venait se battre. Pourvu que tu aies la besace bien renflouée avec des relations humaines sûres. Et les résultats ?

L’on se souviendra de cette année-là où les noms des admis et échoués ont plu à la radio  nationale. Et pourquoi en parler ? Un linge sale se lave en famille.

Parmi les enseignants et autres, un certain Mathurin ANGAMEYE-BALEOUA, Secrétaire général de l’Inspection académique de Bangui se trouvait dans le lot. Il avait sous les yeux les noms des candidats officiels remis par la DEC. Fâcheusement, le fonctionnaire avait par devers lui,  une copie tortueuse confectionnée par son intelligence monstrueuse ; une indélicatesse « baléouatique« ! Des noms qui ne seront jamais reconnus par le pays entier et le monde. Quel brouhaha un tel  dérapage n’aura pas  provoqué lors des retraits des Attestations ?

Voilà ce que réalise un Centrafricain qui a adopté et accepté la DIGNITE, que le fondateur a légué à ses orphelins.

Ce n’est qu’un des  maux pesants  de la République centrafricaine…A quoi doit-on encore s’attendre vu que l’heure vient ?

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