Par Marly Pala
Bangui 27 août 2021—(Ndjoni Sango) : Afin de promouvoir le dialogue communautaire et intergénérationnel sur l’implication et la participation de la femme dans le processus de la Réforme du service de sécurité communautaire, l’Organisation non gouvernementale URU renforce les capacités des jeunes du 1er arrondissement de la ville de Bangui sur l’amélioration de l’aspect genre. Cet atelier a eu lieu à la maison des jeunes dudit arrondissement sis à Bonga-Bonga.
La République centrafricaine fait face ces dernières décennies, à un réel problème sécuritaire, suite à des multiples exactions des groupes armés. Et pour ramener la sécurité, plusieurs mécanismes ont été mis en place par des organisations tant nationales qu’internationales œuvrant dans ce sens afin d’y impliquer des acteurs.
C’est pourquoi, l’ONG URU organise un atelier sur le dialogue communautaire et intergénérationnel sur l’implication et la participation de la femme dans le processus de la réforme de sécurité.
Selon Nicéphore Golet, point focal de l’ONG URU, cet atelier s’inscrit dans le cadre d’un plaidoyer sur la réforme du secteur de sécurité sensible au genre : « Nous avons formé des jeunes dans ce cadre il y a de cela 5 mois et qui sont nos cibles dans la réforme du secteur de sécurité sensible au genre. Et la deuxième phase consiste à les mettre ensemble avec les autorités locales pour discuter de leur localité sur les questions qui touchent à la sécurité dans tout son ensemble. A cela, nous avons impliqué les autorités locales afin qu’ensemble avec les jeunes, ils puissent trouver des solutions partielles à la question de sécurité communautaire dans toutes ses dimensions », a-t-il expliqué.
Pour Jospin Yando, l’un des participants à cette formation, cette rencontre permet de réfléchir sur comment faire pour restaurer la sécurité dans le 1er arrondissement : « Nous avons eu à faire des entretiens qui consistent à montrer les phases d’insécurité dans notre localité. Ensuite, nous avons constitué des groupes de travail dans lesquels, nous avons pu mettre en place des idées pour enfin suggérer ce qu’on peut faire pour ramener la sécurité dans son ensemble. Et donc, je demande à toute la population de prendre conscience, car si nous voulons avoir la sécurité, il faut que nous commencions à nous sécuriser nous-mêmes et aussi notre entourage. Donc, il est très important pour nous, de dialoguer et de sensibiliser sur les questions qui touchent à la sécurité », a-t-il avancé.
Il faut rappeler que cette activité qui a duré deux jours, s’inscrit dans le cadre d’amélioration de l’aspect genre, dans la nouvelle stratégie de la réforme du service de sécurité, à travers des échanges, d’engagement et de plaidoyer.
