RCA: la stratégie politique, seul le pouvoir de l’Etat la détient

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Investiture du président centrafricain Faustin Archange Touadera le 30 mars 2021

Par Thomas KOSSI

Bangui 6 septembre2021—(Ndjoni Sango): Depuis le 13 août 1960, l’Etat centrafricain vogue comme tant de ses collègues entités, au développement et à la croissance. Comme pays indépendant, des hauts et des bas le bousculent des années durant. Que faire exactement devant permettre au pays de s’en sortir comme il faut ?

Les tristes réalités que la République subit à longueur de son parcours, amène les filles et fils des 623.000 km² à se demander : « Que faire exactement » ? C’est alors que des régimes se sont succédé depuis ces longs moments. Mais ont-ils pu supplanter les détours que traverse la RCA ?

Des noms de politiciens circulent le long de la carrière de Centrafrique qui mène tant bien que mal son petit bonhomme de chemin. Les uns font des efforts, les autres font ce qui leur passe par la tête.

A la seule différence que le mal national est presque pérenne. C’est dire qu’il faut œuvrer avec tout le monde, à savoir le centrafricain bien et le centrafricain mal. Mais la triste réalité reste et demeure que l’on possède la perspicacité de jongler avec  les deux pouvoirs contraires.

N’est-ce pas que le régime politique en laisse aujourd’hui  dans la contrée,  navigue avec cette aisance diabolisée pour mener ces richesses au peuple saccagé ?  Vu qu’il est lui-même le possesseur naturel de ces gigantesques monuments sur et sous la terre ?

Car la diplomatie de l’heure veut que le pays travaille  avec tout ce qu’il a comme bien ou mal au terroir. Mais comme on le dit si souvent, « un peuple ne vaut que celuiqu’il a comme tête », l’on tend faire comme le président de la République qui joue avec beaucoup d’art dans sa démarche politique.

L’on sent qu’il a la main bien tendu à tous devant réclamer la paix. Il a cette virtuosité d’adopter la quiétude qui fera asseoir la vanne de l’économie agissante devant ouvrir la tranquillité, la joie extrême, le vivre ensemble, le renforcement de la cohésion, etc…

Encore faut-il que tout le monde comprenne cette dynamique !  Elle nécessite une peine du savoir qu’il faut admettre en guise de n’importe quel citoyen. Tant vivre avec son opposé ne veut pas nécessairement dire que le mal est partout, la mort  également.

Lui-même est capable de faire générer le calme qu’il réprouve comme un bien incomparable  qu’il  défendra avec fermeté. Mais à quand cette enviable opportunité ?

Appelons les bandits d’aujourd’hui et faisons–les asseoir avec nous autour d’une même table pour grignoter le pain.  Demain, ne pensez-vous pas qu’il se dise trop honorés  pour vous inviter en retour ? Donnant-donnant, un politique centrafricain a usé de ce slogan. Pourquoi ne pas l’adopter ?

Attendons que le temps passe et que  l’assiette puisse  retourner son mauvais côté  au profit du bon,  où nous serons conviés à manger un beau pain. Ne sera-t-il pas agréable sous la  dent qui broie ?

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