Par Séraphin Delmas
Bangui 8 septembre 2021—(Ndjoni Sango) : Un fait insolite s’est produit le 1er septembre 2021 au Ministère des transports et de l’aviation civile. Un certain fonctionnaire et cadre, nommé Ewaton Bon Fils OUAINA, a voulu abuser d’une petite fille de 13 ans dont nous cachons son identité. Comment cet acte crapuleux s’est-il produit ? Suivez nos regards très attentivement…
Il est 15heures au ministère des transports et de l’aviation civile. L’homme, connu et reconnu d’avoir la braguette facile dans le milieu administratif, en présence de ses collaborateurs, a appelé la jeune fille, une vendeuse à la sauvette dans son bureau. De là, Ewaton, sans caresser « le fruit vert » dans le sens du poil, commence à commettre son lourd forfait sans le consentement de la fillette.
Pendant qu’il commence à déshabiller la minette par la force en la palpant, hélas, l’un de ses proches collaborateurs avec lequel il partage le même le bureau, a fait son inattendue irruption. Ironie du sort ! Car, du coup, le malheureux bourreau a relâché la victime qui n’a pas tardé à informer sa tante au niveau du commissariat central, là où elle exploite une gargote.
Paniquée, sa tante a sollicité directement les policiers du commissariat central qui ont fait une descente, à la veille de cette tentative avortée dans ce département ministériel pour arrêter Ewaton d’une manière vulgaire dans son bureau. Ceci, pour une tentative de viol sur une mineure, vendeuse à la sauvette.
Informer de la situation, le Procureur de la République a été instruit du dossier. Aussitôt, celui-ci a diligenté une enquête judiciaire pour faire toute la lumière sur cette affaire sale et ridicule qui dépasse l’entendement de tout le personnel dudit ministère qui n’a que les yeux pour observer Ewaton.
Pour le moment, aucun responsable de ce département ministériel ne s’est encore prononcé sur cette affaire qui continue de faire d’encombrants bruits dans les couloirs de ce ministère d’Etat.
Selon le Cabinet ACI, spécialistes en droit pénal, le viol qui est un « acte de pénétration sexuelle, de quelque mineure qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par la violence, contrainte, menace ou surprise est un viol ». « Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui ou sur la personne de l’auteur par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol », il prend une peine de quinze (15) ans de réclusion criminelle.
Joint au téléphone, un autre haut cadre de ce ministère a confirmé cette information et déplore que cet acte ne reflète pas le comportement d’un fonctionnaire surtout dans une administration étatique.
Il est temps que les ONG de défense de l’enfant, les femmes juristes et l’unité mixte d’intervention rapide et des répressions des violences sexuelles faites aux femmes et enfants (UMIRR) puissent tourner leurs regards dans les administrations étatiques et privées où les femmes et jeunes filles sont souvent victimes de ce phénomène. Affaire à suivre…