Par Marly Pala
Bangui 4 octobre 2021—(Ndjoni Sango) : Depuis la fin du 17ème siècle jusqu’aujourd’hui, la prise de pouvoir par les armes devient comme un jeu de dé dans plusieurs pays africains. Et ces coups de force sont souvent commandités par les hommes forts soit les proches de tel ou tel régime. Alors, que deviendra ce continent noir, dominé par des coups d’Etat à répétition ?
Le concept de la démocratie qui s’explique par le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple, semble être balayé d’un revers de main sur le continent africain. Car, la prise de pouvoir par les armes, devient monnaie-courante en Afrique, surtout francophone. Et nombreux de ces coups de force sont faits par ceux qui sont proches des régimes. Il y a plusieurs raisons qui provoquent souvent ces putschs.
D’une part, les dirigeants qui sont démocratiquement élus, arrivent au pouvoir et veulent s’y accrocher, en modifiant les textes de la constitution de leur pays pour briguer un mandat, voire plus. Ce qui fait révolter parfois certains de leurs bras droits, soutenus par quelques opposants pour chasser ces derniers.
D’autre part, les hommes forts qui renversent les régimes sont des proches de ces dirigeants, sont parfois utilisés par des mains étrangères pour déstabiliser ces Chefs d’Etat, parce qu’ils maîtrisent leur mode de fonctionnement. Ce qui est à la cause de régression en matière de démocratie de plusieurs pays d’Afrique, surtout francophone.
Ajoutons à ce problème de renversement de régimes, la multiplication des mercenaires et groupes armés occupant la plupart des localités stratégiques des pays d’Afrique, dans l’objectif de s’enrichir, en s’accaparant des produits naturels du sol africain.
Tous ces enjeux énumérés sont des difficultés que plusieurs Etats africains en font face depuis l’accession à l’indépendance, jusqu’aujourd’hui. Ce qui revient à dire que le continent africain n’a pas encore évolué en termes de démocratie.
