Par Thomas KOSSI
Bangui 5 octobre 2021—(Ndjoni Sango): Les informations que les ondes distillent ne sont pas très rassurantes. Les bacheliers de 2019 de Bangassou ne peuvent sortir de leur carapace, pour venir à Bangui, chercher la formation devant leur être donnée. Avec les difficultés locales, que peut-elle faire cette génération nouvelle, pour quitter Bangassou et venir étudier à Bangui, une distance 750 km?
Si Bokassa n’avait pas créé son université publique, que ferait la grosse tête centrafricaine en ces moments-ci ? Nous sérions rabattus à faire le tour du monde pour placer tant bien que mal notre caboche à percevoir et garder ce que d’autres hommes savent. Et pourtant, nous sommes à plus d’une soixantaine d’années d’indépendance.
Deux à quatre universités de plus ne feraient-elles pas la gaité de notre jeunesse qui se recherche en choses de la science, de la littérature, de la culture, des arts, etc? Bien de régimes se seraient succédé les uns après les autres. Cette page de développement leur aura été arrachée des pages de travail ?
Crier en ces temps-ci que l’insécurité qui frappe le pays empêche ceci cela, la honte nous plonge dans le souci que nous manquons encore de bien de choses.
Que la nouvelle volonté qui semble nous habiller aujourd’hui, donne toute la belle ressource aux soins de ceux qui ont la soif de lancer le pays vers le progrès, l’espérance, la vie dans le Paradis qui s’ouvre aux Centrafricains d’après des coups durs.
La soif de gagner qui s’offre aux bénis de ZoKwèZo, illumine les tenants du pouvoir en exercice, qui relanceront les degrés de la société rayonnante qui s’affiche comme Renaissance.
Cette pure tentation ne pourra que pousser les gens à participer au bien-être de ce pays qui est nôtre. L’université qui nous bloque en ces instants, ne peut que valoir ce qu’il fait et ce qu’il fera, tant le pays devra nous pousser à être responsables en un seul mot.
Aimons cette République qui nous couvre comme notre joyau. Sa multiplicité sera la joie qui gouverne notre expérience de vie tant les connaissances de notre terre feront le beau jour de la planète.