Par Marly Pala
Bangui 4 octobre 2021—(Ndjoni Sango) : Ces derniers temps, la République centrafricaine connaît une montée excessive de tuerie et de brutalité vis-à-vis des femmes, par leurs conjoints qui sont des forces de l’ordre. Eu égard à ce phénomène, le président de l’Assemblée nationale Simplice Mathieu Sarandji condamne ces actes et appelle à plus d’attention.
C’est une déclaration faite le vendredi 1er octobre, lors de l’ouverture de la deuxième session ordinaire du Parlement. Cette préoccupation intervient suite à des cas d’assassinat ou coups et blessures faits sur les femmes qui deviennent récurrents ces derniers temps dans le pays. Ces brutalités sont parfois provoquées par la jalousie ou plusieurs autres raisons, et orchestrées principalement par certains hommes en uniforme.
Face à cette montée de violences, les autorités centrafricaines comptent trouver des palliatifs, pouvant arrêter cette hémorragie. C’est dans cette optique que les parlementaires, par la voix de leur président, ont condamné avec fermeté ces actes criminels de ces derniers temps.
Selon Simplice Mathieu Sarandji, président de l’Assemblée nationale, ces violences sont odieuses et doivent arrêter : «Je e saurais passer sous silence, le cas sans cesse croissant d’assassinat de femmes par leurs conjoints, porteurs de tenue, qui constitue des sujets de préoccupation. C’est pourquoi, la représentation nationale par ma voix, condamne fermement ces actes odieux qui nécessitent à la fois des sanctions disciplinaires pour les uns et des poursuites judiciaires pour les autres. L’effort déployé par le Chef de l’Etat, avec le gouvernement pour rendre la dignité aux femmes centrafricaines, n’est pas considéré malheureusement. Nous déplorons le comportement qui est celui, de certains de nos compatriotes, porteurs de tenue, qui assassinent ou brutalisent leurs femmes. Nous ne pourrions accepter cela. C’est pour ça que la représentation nationale lève une protestation contre de telles pratiques. En conséquence, de ce qui précède, la représentation nationale interpelle la haute hiérarchie militaire sur ces actes qui, d’une part, déshonore notre armée, dont l’une des missions fondamentales est la protection de la population et d’autre part, démoralise nos compatriotes dans leur attente légitime d’être pleinement sécurisés par ceux qui s’y sont engagés », a-t-il déclaré.
Cette dénonciation du Parlement, intervient au moment où les cas de violences faites aux femmes, deviennent monnaie-courante, tant dans la capitale que dans les villes intérieures de la République centrafricaine.