Par Marly Pala
Bangui 6 octobre 2021—(Ndjoni Sango) : Dans un passé récent, le phénomène de piratage d’électricité devenait monnaie-courante dans certains secteurs de la capitale. Ce fait consiste à tricher sur les poteaux électriques, plantés par l’ENERCA pour en faire des intérêts personnels. Une pratique déloyale qui compromet l’amélioration d’électrification des villes centrafricaines.
La République centrafricaine fait face pendant un certain temps, à de sérieuses difficultés d’électricité, à cause de vieillerie des machines et la dégradation des matériels électriques depuis les usines. Ce qui fait que plusieurs parties du pays passent des jours, voire des mois parfois dans le noir. Le pire est que certains centres hospitaliers connaissent aussi cette rupture électrique. Ce qui représente un danger pour des personnes qui y sont admises.
Aujourd’hui, avec l’avènement des nouveaux matériels et l’initiative mise en place par les autorités visant à améliorer le fonctionnement de l’énergie, beaucoup de secteurs et villes du pays connaissent une baisse considérable de taux de délestage. Ce qui est à louer. Mais le grand problème reste au niveau du mécanisme de suivi de distribution de l’énergie dans les secteurs.
Car, certains citoyens malintentionnés refusent volontiers de se présenter à la direction générale de l’ENERCA pour se faire enregistrer, mais préfèrent pirater sur les poteaux électriques afin d’avoir la lumière. Ce qui est un grand danger. Car, cela cause des incendies graves et provoque des baisses de lumière, ne bénéficiant pas à l’Etat.
L’électricité contribue efficacement au développement socio-économique du pays. Mais la fraude ou encore la contrebande sur les matériels propres au développement de l’électricité, constituent un réel retard dans l’épanouissement de la République centrafricaine.
