Par Thomas KOSSI
Bangui 25 octobre 2021—(Ndjoni Sango) : Est-ce que l’on peut se permettre de parler sans se tromper, du renouveau dans la capitale ? Si hier, voir un gendarme, un policier et un militaire dans la rue, signifiait bel et bien, un cas de force majeure. Dieu merci, ces hommes en uniforme se distinguent sous les yeux de gauche à droite. Ne peut-on pas parler de renouveau en Centrafrique ?
Le second mandat du président Touadera rejoigne-t-il son désir politique de faire rayonner la clarté de son Etat ? Qu’on le veuille ou non, des avancées sur des petits pas laissent croire que nous ne trébuchions pas encore. Ce que les yeux des filles, enfants et hommes centrafricains remarquent dans les avenues, boulevards, et dans tous les sens, démontrent à suffisance que nous allons droit au but qui ne déplairait pas aux uns et autres.
A moins que l’opposition soit aussi amère et sèche ignorant la démocratie tolérante pour ne pas comprendre que les forces ont leur limite. Parce que comment voulez-vous qu’un maigrichon se mette à demander une rencontre de boxe avec un lutteur professionnel de gabarit qui l’écrase automatiquement ?
Le déploiement de ces compatriotes de protection que la communauté salue avec acclamation, donne un petit peu la joie. Au seul regret que si tous ces femmes et hommes appliquaient le rythme du boulot, déontologie professionnelle oblige, combien le citoyen lambda s’en réjouirait à en perdre l’haleine ! Dommage que leur attachement à la charge n’est pas ce que l’on attende d’eux en général.
Vu que les ressortissants qui veillent à protéger et l’être et ses biens, souffrent de leur excès de pouvoir. Ce sur quoi, le premier centrafricain qui le président de la République ne les rate à jamais dans ses discours pour les ramener à l’ordre.
La République aime cette nouveauté qui crève les yeux, mais si l’honnêteté accompagnait ces efforts combien nationaux, que ne sera pas adorable les types d’intégration qui enchantent les cœurs des électeurs ?
Que la volonté mène les potentats de la nation à continuer à jouer le jeu en faisant ce genre de pouvoir de force réelle. Le déploiement des forces diverses, comme chacun de nous le souhaite ardemment, doit s’étendre sur l’ensemble du territoire afin que la population saute continuellement de joie en étant confiant d’être protégée par son armée.