Afrique: le coup de force remet-il la montre à l’heure du développement ?

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Les chefs d'Etats africains lors d'une conférence internationale à Brazzaville

Par Thomas KOSSI

Bangui 25 octobre 2021—(Ndjoni  Sango) : Le continent africain, avec ces âges qui ont coulé, il y a des centaines de milliers d’années, soutient la vue du monde par ses caractères qui surprennent. Le coup d’Etat qui semble, selon les instigateurs, valable à surpasser les échecs du passé, reviennent au galop pour servir qui, exactement. La cloche a sonné et la ligne va en se durcissant. A quoi donc doit s’attendre chaque peuple qui n’y pense pas du tout ?

L’Afrique bouge. Et généralement, dès que le premier coup de prise de pouvoir parle est donné, les autres  pouvoirs aux alentours qui n’attendaient que ce signal se mettent à danser. Danse-t-on bien, le succès est au bout de la chaîne. Danse-t-on mal, le coup du comploteur et ses acolytes se promène au bout du fil de regrets.

C’est alors qu’il faut se demander si prendre le pouvoir est recommandé en ne pas respecter la voie des urnes. La planète est persuadée que devenir n’importe quel premier citoyen par ce truchement est légal. Mais alors pourquoi survoler ce qui est naturellement et rationnellement recommandé ?

Le monde sait que de tout temps, devenir très fort par une voie qui n’arrange pas la nation parce que tout aura été volé, les résultats affichés sont très loin de ce que l’on voulait préalablement.

Tant les beautés qui s’exhalent  de cette réussite avec force, dénature les caractères qu’il faut pour une gouvernance honnête, appropriée, et qui rassemble tous les citoyens d’un même pays. Mais si c’en est le cas, pourquoi ce petit cœur nous fait-il  bouger à oser ce que les hommes rejettent formellement ?

L’homme est doté d’une intelligence qui lui permet d’être bon ou mauvais. Quand il lui arrive de réfléchir la tête entre les deux mains, la résultante n’est pas souvent ni toujours désagréable.

Vu qu’en ce moment, tout ce qui est arrivé à cette contrée appelle à réfléchir 7 fois avant de poser les armes, pensons-y. Un coup de force, même réalisé par le fin limier de la politique, il y a moins de chance que le peuple se dise entièrement satisfait de son parcours. Que faire alors ?

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