Par Mamadou NGAINAM
Bangui 28 octobre 2021—(Ndjoni Sango) : A plusieurs reprises, il y a eu des dénonciations de combine entre le Minusca et le groupe armé de l’UPC dont le chef s’appelle Ali Darassa.
De la MINURCA à la MINUSCA, le Centrafricain lambda, ne cesse de vivre des évènements douloureux qui ont endeuillé fréquemment ce pays qui était considéré à l’époque, comme la Suisse africaine.
L’histoire nous rappelle que, par le passé, la RCA était un pays paisible et sa sécurité bien assurée par les Forces de défense et de sécurité intérieure de l’armée centrafricaine, n’avait pas fait des défaites lors des opérations pour la défense de l’intégrité territoriale.
Même les fameux braconniers qui voulaient abuser de la chasse aux Eléphants dans nos parcs étaient sanctionnés à la hauteur de leur forfait par l’armée nationale. Le temps évoluant, les données changent et la crise s’est installée durablement. Il fallait, l’intervention des différentes organisations africaines pour le règlement de la crise.
Dès lors, la porte est ouverte à l’Organisation des Nations-Unies de s’ingérer dans le conflit afin de chercher des voies et moyens pour gérer la situation conflictuelle entre les filles et fils d’une même nation. Il conviendrait de noter que, depuis l’avènement de la Séléka dans le pays en 2013, une branche très malveillante à savoir : L’UPC pilotée par le Nigérien Ali Darassa, a commis des gaffes affreuses dans la préfecture de la OUAKA.
Longtemps pris en otage, la population de cette préfecture par ce groupe rebelle, très rapidement, l’on se rend compte que Ali Darassa, ce mercenaire, serait de mèche avec la Minusca. La Minusca à l’époque, au fort des violences dans la ville de Bambari et ses environs, déclarait que, la ville en question est déclarée ville sans armes.
Qu’en-est-il aujourd’hui ? Or, de nos sources d’informations, la Minusca continue d’apporter son soutien à l’UPC. Plusieurs témoignages attestent que, des hélicoptères de la Minusca, ont atterris sur l’aérodrome de Bambari. Des responsables de cette organisation onusienne, échangeaient avec ce mercenaire sans scrupule.
C’est là où nous sommes tentés d’affirmer des soupçons selon lesquels, la Minusca appuie ce groupe rebelle dans l’œuvre machiavélique de la déstabilisation de cette partie du pays et la population locale. Tout ceci, à dessein de piller les ressources minières immenses dans la zone.
Pourquoi, tant d’acharnement contre les habitants de cette localité au moment où le chef de l’Etat se prépare à aller au dialogue républicain et de surcroît, il a décrété un cessez-le-feu immédiat entre les forces nuisibles et les Forces armées centrafricaines ?
Cette décision ne pouvait que réjouir ces groupes armés qui subissent des défaites énormes sur le terrain face aux FACA et leurs alliés.