Par Marly Pala
Bangui 9 novembre 2021—(Ndjoni Sango) : De nombreux enfants ont été enrôlés de gré ou de force dans les groupes armés lors des conflits militaro-politiques qui ont secoué la République centrafricaine. Alors que la convention relative aux droits de l’enfant adoptée, interdit l’enrôlement des mineurs dans le milieu armé. Quel sera l’avenir de ces gamins issus des groupes armés, en termes d’éducation ?
La République centrafricaine a longtemps été secouée par de multiples conflits armés auxquels le pays peine encore à se relever. Et ces crises sécuritaires sont engendrées par des guerres d’intérêt qui ont aussi, tôt, pris une tournure ethnique, voire interconfessionnelle et régionale. Lesquels des conflits, de nombreux enfants y sont devenus des principaux acteurs. Alors que la convention relative aux droits de l’enfant interdit l’activité des enfants dans tels ou tels groupes armés.
Aujourd’hui, plusieurs mécanismes ont été mis en place par des organismes nationaux et internationaux afin de pouvoir retirer les enfants soldats du milieu armé pour les réinsérer. Mais l’avenir éducatif de ces derniers reste encore un véritable enjeu. Car, ceux-ci auraient connu des atrocités, participé à des violences et développé des esprits de banditisme. Ce qui peut poser un certain nombre de problèmes en ce qui concerne leur intégration dans le milieu social.
L’éducation reste et demeure le socle de développement d’un pays. La question d’intégration des enfants dans les différents groupes armés revient aussi de la responsabilité des parents d’une part et des autorités éducatives d’autre part. Car, si les parents font vraiment de l’éducation de leurs enfants, leur priorité, ces derniers ne développeront en aucun cas, l’esprit de banditisme.
Pour les autorités éducatives, le manque de suivi de ce que font les initiés entraîne ces derniers à se lancer dans les mauvaises pensées et pratiques qui vont plus tard, les pousser vers la porte du brigandage.